Qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France face à Angers (L1), le CS Sedan Ardennes (N2) est de retour au premier plan au moins jusqu’à la fin de son aventure en Coupe de France. Entretien avec le nouvel entraîneur du club ardennais Olivier Saragaglia qui avait éliminé l’OM avec le GF38 alors en CFA, un soir de janvier 2015.
Sedan s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France à la faveur d’une victoire sur la pelouse d’un club de N3, Saint-Louis Neuweg (0-2). Comment s’est déroulée la rencontre ?
La première mi-temps a été compliquée sur un terrain bosselé. On a eu du mal à mettre du rythme. En seconde période, nous sommes parvenus à jouer de manière plus directe sur les côtés et les entrants ont apporté de la percussion pour finalement réussir à l’emporter.
Le tirage au sort des huitièmes de finale vous a offert une affiche à domicile face à Angers, une équipe de Ligue 1. Comment avez-vous pris la nouvelle ?
Nous sommes contents de jouer à domicile mais recevoir une équipe de Ligue 1 dans une enceinte vide comme le stade Louis-Dugauguez n’est pas vraiment un avantage. J’ai connu ce genre de match avec Grenoble alors en CFA face à l’Olympique de Marseille en 2015 (victoire du GF 38 aux tirs au but) et le public avait joué un rôle très important.
Croyez-vous votre équipe capable de réaliser l’exploit face à Angers ?
Il faut toujours y croire. Je pense qu’Angers est actuellement une des équipes de L1 les plus difficiles à jouer. Elle est déjà assurée de son maintien en Ligue 1 et va jouer la Coupe à fond. Ce sera un gros défi. C’est une équipe de transition qui se projette vite vers l’avant et efficace sur coups de pied arrêtés. Son entraîneur, Stéphane Moulin, fait du superbe boulot depuis plusieurs saisons.
Comment comptez-vous vous y prendre pour l’emporter ?
On va jouer notre jeu, avec nos principes, notre force mentale et de l’agressivité. Il faudra respecter cet adversaire sans le craindre en jouant notre chance à fond. Chaque année, il y a des surprises dans cette compétition. Si Angers gagne, ce sera logique et personne ne nous en voudra. Mais tout est possible dans ce genre de confrontation.
Vous avez récemment appris l’arrêt définitif du championnat de National 2. Comment vont s’articuler les prochaines semaines avant ce match prévu le 6 ou le 7 avril ?
Nous avons trois semaines et demie sans compétition. On va se préparer au mieux pour être prêt. Nous allons trouver des leviers à l’entraînement pour y parvenir. L’arrêt du championnat est dommageable parce qu’on avait une belle carte à jouer. C’est une décision incompréhensible si on prend en compte que nos joueurs sous contrats fédéraux sont quasiment professionnels, ne font que jouer au football et sont autant testés que les équipes professionnelles.
Vous êtes arrivé à Sedan depuis un mois et demi après votre aventure à Châteauroux en Ligue 2. Pourquoi avoir fait ce choix ?
J’aurai pu attendre la fin de saison après Châteauroux pour rejoindre un club pro mais je voulais retrouver une place d’entraîneur principal. Sedan est le club idéal avec des infrastructures de qualité, un projet et l’ambition de retrouver le monde professionnel. Il y a, dans ce club historique du foot français, tout pour construire.