L’équipe de France de rugby à VII est à Dubaï pour un tournoi international. Entretien avec Romane Ménager qui prépare avec les Bleues le Tournoi de qualification olympique à Monaco les 19 et 20 juin prochains.
A quoi ressemblent vos journées à Dubaï avant le début du tournoi vendredi ?
On sort de l’hôtel que pour aller aux entraînements sur un créneau de deux heures au stade ou pour faire de la récupération. On mange dans nos chambres. Aujourd’hui, nous avons reçu les résultats des tests PCR et on a pu manger toutes ensemble.
Comment gérez-vous ce contexte de crise sanitaire ?
On a hâte de pouvoir jouer en tournoi. On commence à bien prendre en compte les conditions, à s’adapter et à faire avec.
Quel est le but de ce tournoi à Dubaï ?
Il permet d’être dans de vraies conditions de tournoi contre de belles équipes, de voir où l’on se situe et de continuer à travailler. C’est quelque chose d’enrichissant. En tant que joueuse, cela nous permet de jouer et retrouver des sensations.
Pour vous qui êtes arrivée depuis quelques mois dans ce projet de l’équipe de France à VII, il est important de prendre des repères avec ce groupe…
C’est une année importante, il faut jouer un maximum pour être performant. C’est important d’avoir du temps de jeu dans un vrai tournoi international contre des équipes de qualité.
Ce voyage vous permet-il aussi de prendre un peu l’air ?
Ca change un peu, on voyait que Paris depuis le début de la saison. Ca fait du bien de changer d’environnement de travail. C’est quelque chose qui nous oxygène.
Quelle est l’ambiance au sein du groupe France ?
Il n’y a pas plus facile à vivre que cette équipe, toutes les filles s’entendent super bien. Ce n’est pas toujours évident parce qu’on est souvent isolées dans des chambres à deux. La situation renforce le groupe et c’est important pour être performant sur le terrain.
Tous les regards sont tournés vers le TQO de Monaco au mois de mai…
On a en tête les JO mais on sait qu’il y a le TQO avant. C’est le moment clef de notre saison. Il ne faudra pas passer à côté de ça.
Que représente les Jeux Olympiques dans votre esprit ?
C’est une aventure nouvelle dans ma tête parce que j’étais étiquetée comme une joueuse de rugby à XV. Le fait d’avoir une opportunité de jouer à VII et de préparer une grosse compétition comme ça, c’est quelque chose de fou, que je n’imaginais pas récemment. J’essaie de m’impliquer au maximum pour apporter ce que je peux.