Médaillée d’argent en skiff aux Jeux paralympiques de Londres, Nathalie Benoit s’attend à vivre une expérience bien différente à Tokyo cette année. Mais la motivation de la rameuse est intacte pour essayer de monter à nouveau sur le podium.
Il y a neuf ans, lors des Jeux de Londres 2012, Nathalie Benoit fêtait sa première expérience paralympique par une superbe médaille d’argent dans la ferveur londonienne. Cette année, pour le rendez-vous de Tokyo, la rameuse s’apprête à vivre un moment très différent à cause des restrictions sanitaires. « Je n’arrive pas à considérer qu’on part aux Jeux. Ma définition des Jeux, c’est tout le monde ensemble, beaucoup de rencontres, beaucoup de partage. On va voir toutes les autres équipes, c’est ce qui fait la beauté de cette compétition, et là, cela ne sera pas le cas. Je suis un peu frustrée de ne pas pouvoir partager cette compétition avec les autres athlètes. J’ai eu la chance de vivre les Jeux à Londres, ça va être complètement cette fois, et j’appréhende un peu la manière dont ça va se passer. En plus, je suis seule sur le bateau, et lors des Jeux, on fonctionne un peu par bateau, car on n’a pas forcément les mêmes horaires. Je m’attends à vivre ces Jeux un peu en solitaire, peut-être dans ma chambre, parce qu’on sera en bulle sanitaire », confie la rameuse de 41 ans. Nathalie Benoit se méfie également des conditions climatiques au Japon, pas forcément compatibles avec la sclérose en plaques dont souffre la championne : « Ce qui me fait le plus peur à Tokyo, c’est la chaleur avec le taux d’humidité. On sait que la chaleur avec la sclérose en plaques, ça ne fait pas très bon ménage. Ca augmente beaucoup la fatigue, donc on va essayer de trouver des solutions, des gilets de froid. On va essayer de mettre en place un protocole anti-chaleur pour essayer d’être la moins pénalisée possible, parce que je pense que ça peut avoir une petite incidence. »
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