8e en Nacra 17, en voile, aux JO de Tokyo, Manon Audinet et Quentin Delapierre ont terminé plus loin que ce qu’ils avaient espéré. Ce que ne les empêche pas d’avoir savouré leur aventure olympique et d’avoir progressé en tant que duo.
Pour atteindre le podium, la marche était trop haute. La paire Manon Audinet-Quentin Delapierre repart de Tokyo avec une 8e place en Nacra 17. Sur la première manche, le duo termine loin derrière (18e) et ne pouvait guère espérer mieux pour la suite. « La première course, c’est un scénario catastrophe, et je pense qu’on n’avait pas assez de force technique pour ensuite sortir les courses parfaites. », admet Quentin Delapierre à l’Equipe. Sur la fin, ils ont tout de même réussi à se libérer et à se faire plaisir, en allant chercher la 4e place de la medal race, l’ultime manche. « C’était une belle finale mais au-delà du résultat c’est quand même sympa de vivre une finale olympique, de jouer avec les meilleurs, de voir que tu es dans le match », commente Delapierre au Télégramme.
Si l’adage dit que l’important est de participer, ils n’en sont pas pour autant déçus sportivement. Humainement en revanche, c’est une réussite. « On a une chance incroyable d’être là, de représenter notre pays. Avec Manon, on s’était promis de ne rien lâcher, de se dépouiller quoi qu’il arrive et, là-dessus, on n’a aucun regret. ». Le duo, formé il y a trois ans, a bien fonctionné et a progressé ensemble. « C’est une aventure humaine hyper intense, on a eu des hauts et des bas avec Manon. On a connu plus de hauts que de bas et ça, c’est génial. On s’entend bien avec Manon, on a passé quatre mois en entraînement à Lanzarote, dans la même maison, sans aucune friction. On a plein de bons souvenirs. » conclue le pilote. Si le bilan en termes de résultat est mitigé, la paire a devant elle un avenir prometteur.