Avec un total de huit athlètes, le collectif para-aviron arrive en force à Tokyo. Alors que le début des épreuves est programmé le 27 août, l’objectif est clair : glaner des médailles.
Pour préparer son aventure paralympique, le collectif para-aviron a pu s’appuyer sur les conseils du groupe olympique, présent à Tokyo un mois auparavant. Les 8 membres de l’équipe de France para-aviron ont notamment pu échanger avec les médaillés. « Laura Tarantola et Matthieu Androdias sont intervenus en visioconférence pour partager leur expérience de Tokyo », explique le chef du secteur para-aviron Charles Delval. « Nos rameurs ont ainsi pu être rassurés quant à l’environnement autour de ces Jeux – chaleur, humidité, décalage horaire... »
Plusieurs néophytes
Un décalage horaire que les athlètes tricolores ont assimilé au bout de deux journées au Japon. Ils ont également pu prendre leur marque au sein du village paralympique. Un moment particulier pour les néophytes du groupe : Margot Boulet, Erika Sauzeau, Christophe Lavigne, Robin Le Barreau, et les entraîneurs Frédéric Doucet et Loïc Mariage.
Un contexte particulier
Dans un contexte sanitaire toujours aussi tendu, l’équipe de France rythme ses journées entre le village et le bassin, que les Bleus ont pu découvrir. « Pour cause Covid, le bassin était ouvert à l’entraînement seulement 5 jours avant le début des épreuves olympiques », détaille Charles Delval. « Nous avons pu ramer trois fois sur le Sea Forest Waterway, avec des conditions assez changeantes, tantôt avec un léger vent contre, tantôt avec un puissant vent favorable. Pour les rameuses et rameurs, il était important de trouver des repères sur ce bassin assez technique et de retrouver des sensations sur les bateaux. »