L’équipe de France de volley s’est inclinée dès les huitièmes de finale du championnat d’Europe face à la République Tchèque (22-25, 19-25, 32-34). Champions olympiques cet été, les Bleus ont raté l’étape de la confirmation.
La République tchèque ne réussit décidément pas à l’équipe de France. Quatre ans après avoir éliminé les Bleus en barrage d’accession aux quarts de finale de l’EuroVolley à Katowice, la sélection désormais entraînée par l’ancien pointu parisien Jiri Novak leur a de nouveau joué un vilain tour en leur barrant encore la route des quarts de finale.
La République tchèque, bête noire des Bleus
Très agressifs d’entrée, les partenaires du gaucher Jan Hadrava (18 points) auront ainsi quasiment tout le temps fait la course en tête, résistant, après avoir fait le trou dans le premier set (11-18), au retour des Bleus après un ace de Jean Patry (19-20), pour plier cette première manche après un bloc du Nantais Adam Bartos, rentré en jeu (22-25). Ils ont su enchaîner dans la seconde manche (19-25), supérieurs en attaque (59% de réussite offensive sur tout le match), en réception et au service, avant de conclure dans la troisième manche (32-34).
« Il y a eu beaucoup de frustration », constate Barthélémy Chinenyeze, central de l’équipe de France. « On attendait une petite action individuelle, une grosse défense, un gros bloc ou un ace, qui ne sont jamais arrivés, on a peut-être trop été en attente au lieu de prendre les rênes du match en équipe et de foncer. Ça fait mal, mais l’été a été long, on est passés par beaucoup de hauts et de bas, on aurait bien sûr préféré que ça se termine dimanche soir avec une belle médaille, il y a de la déception, mais il y a aussi la satisfaction de l’été en général avec le titre olympique et la troisième place en VNL. »
Retour en club pour les joueurs
La République tchèque affrontera donc la Slovénie mercredi en quarts de finale, tandis que les Bleus vont prendre l’avion du retour dès mardi, légitimement déçus de n’avoir pas su offrir à leurs supporters et à leur nouveau staff, emmené par Bernardo Rezende, un parcours davantage à la hauteur de leurs ambitions.