Les conditions s’améliorent pour la flotte de la Transat Jacques Vabre. Les écarts deviennent ainsi conséquents et les concurrents de l’épreuve s’étendent désormais sur 700 milles.
Depuis hier, les cinq géants des mers ont pu s’extirper de la dorsale anticyclonique et à nouveau progresser vers le sud. Ces dernières 24 heures, ils ont pu parcourir 665 milles, contre 160 le jour d’avant. Ils glissent actuellement à 25-30 nœuds dans un vent de nord-ouest, des conditions idéales pour ces machines volantes. Côté classement, le Maxi Edmond de Rothschild conserve la première place, avec une avance de 17 milles sur son dauphin, Sodebo Ultim 3, et 60 milles sur Banque Populaire XI, qui bataille depuis hier pour rattraper les milles perdus lors d’une option peu fructueuse.
L’écart se creuse chez les monocoques
Les multicoques de 50 pieds filent désormais aussi vers le sud. Erwan Le Roux et Xavier Macaire continuent d’ouvrir la marche. Les jeux ne sont pas faits, d’autant plus que d’autres choix stratégiques seront à prendre dans les prochaines heures. Longer la côte ou se diriger vers le milieu de l’Atlantique ? La décision devra être prise avant la latitude de Lisbonne.
De son côté, la flotte de monocoques s’étend désormais sur 245 milles. En tête, toujours Apivia, qui est parvenu à creuser à nouveau l’écart avec ses concurrents (43 milles). Derrière Charlie et Paul, la flotte s’étale sur tout le golfe de Gascogne, par petits groupes de deux, trois, ou quatre bateaux, et tente de s’accrocher pour ne pas laisser l’Imoca jaune et noir filer.
La fin des galères pour la Class40 ?
Enfin, les 40 pieds ont désormais tous basculé sur la façade Atlantique, mais les vitesses ne reprennent pas pour autant. Pour l’instant, seuls les premiers, La Manche #EvidenceNautique et Volvo, placés plus au sud, parviennent à toucher de l’air. Cependant, la journée d’aujourd’hui devrait signer la fin de cette situation nerveusement compliquée.