L’Université de Nanterre a été désignée centre d’entraînement pour le judo et l’haltérophilie par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques. Il lui a été délivré le label « Terre de Jeux ».
Le campus des Hauts-de-Seine accueillera et hébergera tous les athlètes qui souhaiteront se préparer aux épreuves de judo et d’haltérophilie pendant la période des Jeux Olympiques de Paris en 2024. Grâce à un complexe sportif hautement équipé et doté d’une salle de musculation, d’un dojo, d’une salle de boxe et d’un gymnase omnisports, l’enceinte fait désormais partie des quelques 800 lieux retenus un peu partout en France par le COJO. Une forme de continuité pour cette faculté, l’une des deux seules en France à disposer d’un bassin olympique de 50m. Elle avait déjà affirmé sa volonté d’en faire un terrain de sport de haut niveau en accueillant le club de natation privé des Etoiles 92 et les champions Camille Lacourt, Jérémy Stravius er Grégory Mallet en octobre dernier. L’établissement intègre donc désormais un programme bien spécial qui lui permet de bénéficier du label « Terre de Jeux ».
Une volonté de faire participer les citoyens à la fête olympique
Le but de ce label est de valoriser les territoires qui souhaitent mettre plus de sport dans le quotidien de leurs habitants. Il est destiné à tous les territoires : communes, intercommunalités, départements, régions, quels que soient leur taille ou leurs moyens. Les objectifs sont donc de faire vivre au plus grand nombre les émotions du sport et des Jeux en donnant l’opportunité aux Français de vivre cette grande aventure olympique. L’université n’est d’ailleurs pas la première infrastructure à être désignée Centre de préparation puisque le gymnase de Chenevreux accueillera les entrainements de handball et de breakdance, tandis que le Palais des Sports Maurice Thorez, antre de Nanterre 92, verra s’entrainer les basketteurs du monde entier. Une opportunité de rêve pour une ville qui tente depuis des années de promouvoir les bienfaits du sport dans le quotidien de ses habitants.
Jules Mermier