Après sa grosse blessure à Pyeongchang, Terence Tchiknavorian arrive à Pékin avec une revanche à prendre sur les Jeux. Et une vraie chance de titre olympique.
Le mauvais souvenir des Jeux de Pyeongchang est désormais loin. En Corée du Sud, il y a quatre ans, Terence Tchiknavorian chute lourdement dès les huitièmes de finale du skicross. Alors qu’il a à peine dépassé le premier tiers de la course, le Français atterrit mal sur son pied gauche lors d’une réception. Évacuation sur civière et diagnostic : fracture du tibia-péroné. Une blessure qui le tiendra loin des pistes pendant neuf mois, et l’embêtera pendant encore plusieurs années, entre gênes et rechutes. Quatre ans plus tard, le natif d’Avignon est dans la forme de sa vie.
Co-leader de la Coupe du Monde
Cette saison, Tchiknavorian truste les podiums. La saison avait pourtant commencé doucement, avec une 23e place à Secret Garden (Chine). Ensuite, le licencié au Sauze (Alpes-de-Haute-Provence) a brillé à domicile en Savoie, remportant sa première victoire en Coupe du Monde à Val-Thorens. Un week-end de feu puisque le Tricolore ajoute aussi une deuxième place sur la manche du dimanche. Avec de belles performances ensuite, notamment une deuxième place en Suisse, l’Avignonnais est désormais leader ex-aequo du classement général de la Coupe du Monde.
L’un des favoris au titre olympique
C’est donc avec l’étiquette de médaillable qu’il arrive à Pékin. Et même en tant que candidat sérieux à l’or olympique. Spécialiste des départs en trombe, il sera en quête de régularité pour survivre à toutes les épreuves de qualification jusqu’à la finale. Sa discipline, le skicross, avait marqué les esprits en 2014 avec ce triplé historique à Sotchi. Sur les pistes russes, Jean-Frédéric Chapuis (or), Arnaud Bovolenta (argent) et Jonathan Midol (bronze) étaient tous montés sur la boîte. Pour Terence Tchiknavorian, entrée en lice prévue le vendredi 18 février, à 7h heure française.