À Limoges, deux terrains d’urban tennis s’installent

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Le 19 septembre dernier, deux terrains d’urban tennis ont été inaugurés à Limoges. L’un d’entre eux est situé dans la maison d’arrêt limougeaude, une première en France. 

Le tennis veut s’ouvrir. Et s’implanter partout. Telle en est la preuve. La Ville de Limoges et la Fédération Française de Tennis (FFT) ont inauguré le premier terrain de tennis installé au sein d’une prison en France le 19 septembre dernier. À la maison d’arrêt limougeaude, les détenus ont désormais la possibilité de pratiquer l’urban tennis, un sport qui se joue avec deux raquettes, une balle en mousse et un filet improvisé à partir de mobilier urbain.

« L’urban tennis, c’est la pratique du tennis pour tous. L’inclusion, ce sont des paroles, mais surtout des actes, comme la création de ce terrain », a rappelé Dominique Decoux, vice-présidente de la FFT au Populaire du Centre. Pour la ville, l’urban tennis “répond aux nouveaux enjeux de société, tels que l’inclusion et la mixité ainsi qu’aux nouveaux modes de consommation”.

Préserver la santé mentale et psychologique des prisonniers

Dominique Decoux estime qu’il est important pour les prisonniers de bénéficier d’un tel équipement sportif. « Il faut penser à préserver la santé mentale et psychologique de ces personnes. Et si cela permet aux détenus de retrouver un chemin, le tennis peut reconstruire », appuie-t-elle. Pour l’une des détenues, “les conditions de détention ne sont pas faciles alors quand on peut aller dehors, c’est toujours agréable. On se défoule, on fait des rencontres, on en demande plus”, a-t-elle fait remarquer.

Avec la création de ce terrain, dont d’un autre localisé en plein centre-ville au square des émailleurs, la FFT souhaite “développer cette pratique afin de créer un lien entre la rue et les clubs de tennis et permettre de démocratiser ce sport”. Les deux terrains, très colorés, ont la particularité d’être graffés par le collectif Evart, qui réunit des artistes locaux.

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