Agence Nationale du Sport : Un budget 2022 en hausse

Icon Sport

Avec un budget prévisionnel 2022 de 451 millions d’euros en crédits de paiement, l’Agence Nationale du Sport peut compter sur une hausse de 22% de son budget pour l’année à venir.

Ce budget se veut particulièrement ambitieux dans une année olympique et paralympique et la perspective de plus en plus proche de Paris 2024. « Dans son rôle d’opérateur d’Etat, l’action de l’Agence est tournée vers la relance du sport à travers le développement de la pratique sportive mais aussi le soutien àla haute performance », commente Frédéric Sanaur, directeur général de l’Agence. « Ce budget, qui témoigne d’un engagement très fort en faveur du sport, nous donne la possibilité de déployer efficacement cette ambition portée par l’ensemble des membres de l’Agence. »

La Haute Performance concernée par l’augmentation

Avec 321,8 millions d’euros consacrés au Développement du sport (266 millions d’euros en 2021), l’Agence entend poursuivre son action en vue d’aller chercher 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici 2024. Soutien aux clubs par les projets sportifs fédéraux , développement de l’emploi sportif et construction / rénovations des équipements rythmeront l’action de l’Agence en 2022. La Haute Performance voit son budget passer de 104 millions d’euros en 2021 à 118 millions en 2022. Cette augmentation va notamment permettre d’accompagner de façon encore plus importante les contrats de performance des fédérations et de lancer les différentes opérations récemment annoncées par Claude Onesta, manager de la haute performance au sein de l’Agence.

L’ANS passe la vitesse supérieure

Créée en 2019, l’Agence nationale du Sport poursuit donc sa montée en puissance. « Nous travaillons activement autour des leviers qui font du sport un facteur de développement sociétal et économique », avance le directeur. « Notre déploiement au niveau territorial est bien engagé avec la mise en place des 12 Conférences régionales du sport dans l’Hexagone (au premier semestre 2022 pour l’Outre-mer) et nous devrons collectivement continuer à accompagner le développement de cette nouvelle organisation territoriale. »

Quitter la version mobile