Ahmed El Moussaoui : « La pression n’est pas sur mes épaules »

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Le 22 février, au Zénith de Paris, Ahmed El Moussaoui affrontera Bakary Samaké. Le boxeur franco-marocain se prépare depuis plusieurs mois et aborde ce main event avec beaucoup de sérénité. L’organisation de l’évènement promet un « choc de titans« . Dans une ambiance électrique et face au futur de la boxe française, l’expérience comptera pour Ahmed El Moussaoui. 

Comment se déroule la préparation pour le moment ?

Cela fait 3 mois et demi que je m’entraine ! Les séances sont composées en grande majorité de cardio pour travailler ma condition physique. Ces entrainements sont importants parce que je m’étais arrêté pendant 6 ou 7 mois à cause d’une blessure, puis j’ai pris une petite pause loin des rings. Les deux derniers mois, j’étais vraiment dans le dur : il fallait remettre la machine en route ! Mais maintenant, je suis en super forme.

On présente Bakary Samaké comme un prodige. Il a 14 victoires et aucune défaite à son actif. Que pensez-vous de lui ?

Oui, je sais qu’on le présente comme ça… Qu’il se présente face à moi déjà ! Il n’a même pas été champion de France. À son palmarès, il n’y a que le championnat du Luxembourg qu’il a gagné, pour moi ça ne compte pas. On en reparlera quand il sera sacré champion de France ou d’Europe. Concernant notre combat, je sais qu’il est très rapide, mais on verra ce qu’il vaut et s’il est aussi bon que les gens le prétendent !

Votre adversaire compte tout de même 8 victoires par K-O. Est-ce que c’est une chose que vous prenez en compte dans votre préparation ?

Mais j’ai boxé pire que lui (rires) ! J’ai combattu contre des gars qui avaient un plus gros pourcentage de victoires par K-O et pourtant je n’en ai jamais pris. Cela ne m’inquiète pas du tout !

Le 22 février, vous combattrez au Zénith de Paris. On y attend près de 5 000 personnes. Qu’attendez-vous de l’ambiance durant le combat ?

Il y aura du monde, c’est sûr ! J’espère qu’il y aura une belle ambiance pour tous les combats. Personnellement, j’ai déjà fait des grandes salles. Lors d’un combat au Maroc, j’ai boxé devant 42 000 personnes. Et puis j’ai déjà fait des Zéniths, j’ai déjà combattu à Bercy, etc.

Est-ce que l’ambiance dans le public vous affecte quand vous combattez ?

Alors, c’est une belle salle et il y aura du public, mais c’est un combat comme un autre. Et le fait qu’il y ait du public ne change pas grand-chose. Sur le ring, on est un peu dans notre bulle. La pression n’est pas sur mes épaules, elle est sur les siennes !

D’ici le 22 février, quelle forme va prendre votre préparation ?

On va vraiment continuer le processus d’entrainement, pour le moment il n’est pas prévu qu’on change de régime. Il faut que je reste à ce rythme. Par contre, je sais me reposer quand mon corps le demande.

Ce combat sera sûrement une belle promotion pour votre sport. Que pensez-vous de la place de la boxe en France ?

Je pense qu’actuellement, on n’est pas mal ! Il faudrait remercier le MMA et tous les sports de combat en général. La boxe est un sport historique, mais ce n’est pas un sport national en France. C’est indéniable, il y a un sacré engouement autour du MMA et la boxe a suivi le mouvement ! Mais on est loin derrière les États-Unis et le Royaume-Uni.

Après ce combat, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

J’ai quelques projets en cours, mais je ne vais pas trop en parler pour le moment. Cela fait quelques mois que je travaille dessus.

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