Alors que la rentrée approche, Alain Bertholom s’est exprimé sur les objectifs de la Fédération Française de Lutte. Les prochains championnats du monde sont bien évidemment en ligne de mire, tout comme les qualifications pour les JO de Tokyo en 2020.
Quelles vont être les priorités de la fédération pour cette saison 2018-2019 ?
Sportivement, c’est une année importante avec les championnats du monde 2019 qui représentent les premières qualifications pour les prochains Jeux olympiques. C’est donc un rendez-vous primordial pour notre fédération, nous sommes déjà focalisés sur ce rendez-vous de Tokyo 2020, mais aussi, évidemment, sur les JO de 2024 à Paris. Outre cet aspect purement sportif, notre fédération doit continuer de se développer. Cela passe par une meilleure structuration dans les régions et au niveau local afin d’être en mesure d’accueillir plus de licenciés.
Les opérations de promotion, à l’image du Beach Wrestling Tour, participent-elles à ce développement ?
Tout à fait, quand je parle de développement, cela concerne aussi les activités complémentaires. C’est le cas du beach wrestling, qui est une activité complémentaire estivale qui recueille un succès important lors des différentes étapes organisées. Ce sont des rendez-vous qui permettent de démocratiser la pratique de la lutte et de la rendre accessible de manière ludique.
Concernant les Mondiaux, quel est l’objectif fixé ?
Cette année c’est un peu compliqué puisque nous avons des championnats du monde en 2019, mais aussi en octobre 2018, qui arrivent donc très vite. Pour les Mondiaux 2018, nous aimerions décrocher deux médailles minimum, une chez les hommes et une chez les femmes. Pour 2019, plus que résonner en termes de médailles, nous allons devoir surtout surveiller le nombre d’athlètes sélectionnés pour les prochains Jeux olympiques. Si on pouvait repartir de ces Mondiaux avec un minimum de quatre qualifiés olympiques, ce serait bien.
La lutte féminine sera-t-elle encore le moteur de cette équipe de France de lutte ?
Il est vrai que nous avons une équipe féminine particulièrement dynamique, emmenée par Koumba Larroque, qui avait décroché une médaille mondiale à Paris il y a un an. Ces jeunes lutteuses ont plein de talent et sont jeunes, c’est donc forcément un atout important pour les prochaines échéances. Mais lors des derniers Jeux méditerranéens, c’est la lutte gréco-romaine qui a réussi à décrocher deux médailles d’or. Cela montre bien que la lutte française peut briller dans les différents styles en obtenant des podiums et des titres importants.