La fin de saison s’annonce palpitante pour Allison Pineau et son club, le Brest Bretagne HB. Entretien avec l’internationale, pour qui l’Euro 2018 pourrait changer beaucoup de choses pour le handball féminin tricolore…
Le week-end dernier, votre club s’est qualifié pour les demi-finales du championnat, après un match nul face à Fleury (28-28). Un match lors duquel vous avez inscrit 4 buts…
Au match aller, nous l’avions emporté (24-30) à l’extérieur. On aurait pu un peu creuser l’écart au retour. Je suis un peu déçue de notre prestation. Mais l’essentiel est ailleurs, puisque nous nous sommes qualifiées pour le dernier carré.
Vendredi, vous allez affronter Besançon à l’occasion de la demi-finale aller. Comment préparez-vous cette rencontre ?
Comme tous les matches couperets qui arrivent. Il s’agira d’une rencontre compliquée à l’extérieur, lors de laquelle les petits détails font souvent la différence. Nous la préparons en regardant des vidéos de l’adversaire. Tactiquement, il faudra que nous soyons disciplinées et pragmatiques.
Avec Brest, vous allez également disputer la finale de la Coupe de France le 5 mai prochain. Que représente cette compétition pour vous ?
C’est une compétition importante. C’est un trophée que le club a déjà remporté, ce qui lui a permis de jouer la Coupe d’Europe. En ce qui me concerne, il s’agit de l’un des premiers titres de ma carrière (vainqueur en 2010 avec Metz Handball, NDLR).
Vous avez choisi de prolonger votre contrat avec Brest. Pour quelles raisons ?
J’ai prolongé mon contrat avec Brest jusqu’en 2021 car c’est un club ambitieux qui souhaite s’installer dans la cour des grands en Ligue des champions. De plus, j’ai pu obtenir certaines garanties concernant la compétitivité du collectif.
A la fin de l’année, le championnat d’Europe féminin de handball se déroulera en France. Un gros objectif en perspective…
Cela sera un peu la compétition charnière de ma carrière. Cette épreuve pourrait changer beaucoup de choses pour notre sport, notamment en termes de visibilité. En gagnant des titres, nous finirons par être exposées, comme les garçons ont pu l’être.
Propos recueillis par Arnaud Lapointe