Athlète de la Team SPORTMAG, Amina Zidani rentre tout juste d’un stage aux États-Unis. La boxeuse revient sur cette expérience importante en vue des Jeux de Paris.
Amina, vous revenez des États-Unis. Comment s’est passé ce séjour dédié à votre préparation pour les Jeux ?
C’était vraiment un super entraînement pour moi, j’ai participé à un stage et un tournoi. C’était très enrichissant. Sur la première semaine de stage, il y avait les Allemands, les Australiens et les Américaines. On a ensuite enchaîné avec le tournoi, où des pays importants étaient également présents. On a beaucoup axé le travail sur l’aspect technico-tactique. Des filles qui sont qualifiées pour les Jeux Olympiques étaient présentes, ça m’a permis de me jauger face à elles.
Justement, face à ces adversaires que vous pourriez retrouver à Paris, est-il nécessaire de « cacher » votre jeu ?
Sans forcément cacher mon jeu, mais quand quelque chose rentre bien, ne pas le refaire plusieurs fois par exemple. J’ai travaillé sur des techniques que je n’apprécie pas forcément, l’objectif étant de progresser. Le but, ce n’était pas de dominer telle ou telle adversaire, mais de prendre des repères et de progresser. J’ai pris beaucoup d’informations en vue des Jeux de Paris.
« Que la cérémonie d’ouverture ait lieu sur la Seine ou dans un stade, ça ne me fait ni chaud ni froid »
En début d’année, vous aviez dû arrêter un stage en Colombie en raison de difficultés respiratoires. Aujourd’hui, tout cela est-il derrière vous ?
Tous les voyants sont au vert ! Tout ça, c’est derrière moi, ça fait des années que je suis sereine sur la charge de travail que je peux encaisser. Je sais à quel point je suis bosseuse. Et puis je suis bien entourée, que ce soit en club ou en équipe de France. On fait du super travail. Quand j’arrive sur une séance de travail, je ne me pose aucune question. Je suis 100% en confiance.
Désormais, quel est le programme en vue des Jeux ?
Au mois de mai, je pars en Thaïlande. C’est là-bas qu’a lieu le dernier tournoi de qualification olympique pour ceux qui ne sont pas encore qualifiés. C’est l’occasion de faire un stage de 10 à 15 jours avant ce TQO. Énormément de pays et d’athlètes déjà qualifiés vont prendre part à ce stage, ce sera vraiment l’occasion de multiplier les oppositions et de monter en puissance à l’approche des Jeux. Le programme est en train d’être peaufiné. Au mois de mai, j’aurai aussi un stage à Nancy avant de partir en Turquie pour un stage d’opposition face aux Turcs.
On a passé le cap du J-100 avant les Jeux Olympiques. En tant qu’athlète qualifiée, regardez-vous beaucoup tout ce qui se dit sur l’organisation des Jeux ?
Évidemment, je suis tout ça, ce serait mentir de dire que je n’y fais pas attention. Mais honnêtement, ça reste secondaire, je ne m’attarde pas dessus. Que la cérémonie d’ouverture ait lieu sur la Seine ou dans un stade, ça ne me fait ni chaud ni froid, ce n’est pas ça qui va faire que je vais performer ou pas.