Touchée par une inflammation des poumons en plein stage en Colombie, Amina Zidani va mieux. L’athlète de la Team SPORTMAG a effectué son retour à l’entraînement.
Amina, bonne année ! Vous avez pris part à un stage en Colombie, comment avez-vous vécu ce moment ?
C’était un stage super important, on avait hâte d’y aller. Il y avait les Chinoises, les Colombiennes et les Algériennes. La Chine et la Colombie, ce sont des nations que nous n’avons pas trop l’habitude de croiser sur les compétitions. Ce sont des styles de boxe qui sont différents, c’était donc une super occasion de pouvoir tourner avec ces filles-là pendant deux semaines. Malheureusement, j’ai rencontré un petit problème. Au bout d’une semaine de stage, je suis tombée malade. Ça ressemblait à une grippe, mais ensuite, j’ai commencé à avoir énormément de mal à respirer, je toussais énormément. Dès que je faisais un entraînement, je faisais n’importe quoi, j’étais très essoufflée, j’avais comme un poids sur la poitrine. On a donc considérablement ralenti les entraînements et même les sparings, j’ai fait deux sparings sur quatre. J’étais en souffrance, on a donc pris la décision d’arrêter. Quand je suis rentrée en France, je suis allée voir le médecin qui m’a dit que j’aurais dû rentrer directement. C’était une inflammation des poumons. J’ai fait tous les examens nécessaires, l’inflammation semble partie.
« Ça me fait bizarre de voir écrit 2024 »
Il y a donc eu une pause forcée, est-ce qu’il y avait forcément un peu d’appréhension au moment de reprendre l’entraînement ?
Cette pause, ça m’a plus fait flipper qu’autre chose. Je n’avais jamais eu autant de difficultés à respirer. Je devenais vraiment parano, à me dire que peut-être je n’allais pas récupérer vite, que j’allais avoir des problèmes sur les prochains mois. Ça m’a vraiment fait stresser. Et il y avait une vraie appréhension au moment de revenir à l’entraînement. Je me suis dit que 21 jours sans boxer ça faisait beaucoup, je ne savais pas du tout comment j’allais revenir. Franchement j’ai été agréablement surprise. je suis revenue plutôt bien, je respire bien, donc je suis contente.
Après cet imprévu, des changements sont-ils apportés à votre programme ?
Le programme reste le même, mis à part qu’on avait prévu de faire un stage à l’étranger avec mon entraîneur de club. Du coup, on a dû repousser. Mais sinon, rien ne va être modifié.
Nous sommes désormais en 2024, année des Jeux. Pour vous, qui êtes déjà qualifiée, est-ce une sensation étrange de voir ce rendez-vous se rapprocher autant ?
Bien sûr, ça me fait bizarre de voir écrit 2024. Je me dis que cette année que j’attends depuis tellement longtemps, elle est là. Il y a beaucoup d’excitation, mais aussi du stress parce qu’on a envie d’arriver au top à cette compétition majeure. Je pense beaucoup au fait que quand je serai en juillet 2024, je serai au top niveau, au top de ma forme et qu’on va faire le travail.