Nouvelle venue dans la Team SPORTMAG, Amina Zidani a le sourire. La boxeuse française se projette sur les championnats du monde, étape supplémentaire avant les Jeux européens et Paris 2024.
Amina, vous rentrez tout juste d’un stage en Bulgarie. Comment ça s’est passé et sur quels éléments avez-vous pu travailler ?
C’était un super stage, plusieurs nations étaient rassemblées. C’était intéressant, les Brésiliens, les Algériens, les Argentins et les Bulgares étaient là. On a pu varier les oppositions. C’était très enrichissant, on a pu sélectionner certains axes pour se perfectionner. J’ai pu travailler certains styles avec lesquels je suis moins à l’aise. Un tournoi a eu lieu juste après le stage, permettant de mettre en place tout cela.
Et dès ce vendredi, vous repartez, direction l’Inde…
En Inde, j’aurai un stage de dix jours avant les championnats du monde. J’ai la grippe depuis deux jours (rires), mais sinon j’aborde ce rendez-vous avec une très bonne forme. On a fait une bonne préparation depuis le mois de septembre, on ne s’est pas arrêté. En termes de confiance, je suis vraiment bien. L’objectif, c’est la médaille, mais aussi engranger de l’expérience pour pouvoir arriver en étant attendue au tournoi de qualification européen.
« Les Jeux, c’est déjà demain »
L’année a bien commencé pour vous, avec votre victoire au tournoi de pré-qualification France 2024. Comment avez-vous vécu ce tournoi ?
Je l’ai abordé de façon très sereine. Je suis la numéro 1 de la catégorie, mais pour autant, je n’ai sous-estimé personne. J’ai effectué une très grosse préparation qui allait service pour le tournoi de pré-qualification, mais aussi pour les championnats du monde et les Jeux européens. C’est donc un rendez-vous que j’ai pris très au sérieux. J’étais très contente de ce que j’ai mis en place et évidemment de m’être imposée.
Tout cela avec la perspective des Jeux de Paris 2024. Est-ce l’objectif majeur pour lequel vous vous préparez dès cette année ?
Les Jeux, c’est déjà demain (rires). C’est évidemment l’objectif principal, je me prépare pour ça depuis des années. On s’en rapproche progressivement, il est donc nécessaire de continuer à progresser en vue de ce rendez-vous.
Vous parlez de progression, êtes-vous encore loin de votre plein potentiel selon vous ?
Complètement. Je ne suis pas du tout à 100% de mes capacités, mais je progresse sans cesse ! Si je compare la préparation effectuée au mois de janvier aux Etats-Unis et ce que je produis aujourd’hui, je me rends compte de la progression que j’ai pu avoir. Je progresse continuellement et j’entends continuer de le faire.