Amina Zidani : « L’objectif est atteint »

Icon Sport

Médaillée d’or aux Jeux Européens en -57 kg, Amina Zidani revient de cette compétition satisfaite et se projette vers Paris 2024.

Quel sentiment prédomine après avoir décroché l’or aux Jeux Européens ?

La joie. Je déborde de joie (rire). Lorsque je conduis, j’ai un grand sourire. L’objectif est atteint. Au-delà de la qualif, je pense que si je m’étais juste qualifiée et que j’avais décroché une médaille de bronze ou d’argent, j’aurais été très déçue.

Vous empochez également la qualification pour les Jeux olympiques, le contrat est donc rempli…

Oui, il est atteint en revenant avec la médaille à un an des Jeux. Aujourd’hui, l’Europe, c’est le continent le plus difficile dans ma catégorie et être la meilleure sur le continent, c’est presque être la meilleure dans le monde.

« J’étais trop déterminée à remporter le combat »

Qu’est-ce qui a fait la différence en finale contre la Bulgare Svetlana Taneva ?

C’est vraiment la tactique et le filage. On s’était affrontées deux fois auparavant. Sur les deux fois, elle m’avait battu. C’était purement tactique à chaque fois. Et là, je savais que tactiquement, j’allais être au-dessus et j’étais trop déterminée. Je me suis réveillée le matin, j’ai posé le premier pied par terre, j’ai dit : “Aujourd’hui, je vais gagner”. Dans le vestiaire. Je savais que j’allais gagner. Même le kiné, Jason Penin, qui organise notre échauffement, me disait : « C’est incroyable, je ne t’ai jamais vu comme ça. Pendant l’échauffement, tu étais trop concentrée. »

Quel va être le programme des prochaines semaines ?

De bonnes vacances m’attendent. Ça va être parfait pour me reposer et me ressourcer. On se remettra ensuite au travail parce que l’objectif principal, c’est l’or à Paris.

Comment jugez-vous votre première partie d’année ?

Plutôt amazing (incroyable en VF, ndlr.), je dirais. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit. On revient très fort sur cette année, que ce soit moi, grâce à ma progression et les performances que j’ai pu faire. Mais aussi sur l’ensemble de l’équipe de France féminine, on a fait un gros début d’année, pourvu que ça dure.

Quitter la version mobile