Avant la finale de Coupe de France à Bercy, l’intérieur de l’ASVEL ne cache pas l’importance de ce rendez-vous pour redorer la saison villeurbannaise.
Une finale de Coupe de France à Bercy, en termes de motivation, il n’y a pas beaucoup mieux ?
Ça c’est clair. Beaucoup de très bons joueurs ont des carrières sans avoir la chance de jouer une finale. Jouer devant une Arena de Bercy pleine à craquer, c’est une expérience unique qui n’est pas donnée à tout le monde. C’est l’occasion pour nous de soulever un nouveau trophée. On veut mettre tous les moyens en œuvre pour y arriver.
Personnellement, vous commencez à être un vrai habitué avec quatre finales de Coupe de France et deux titres, déjà avec l’ASVEL (2019-2021) …
J’en suis à deux finales gagnées et deux perdues, j’espère basculer dans le positif ! Je garde un très bon souvenir des deux titres évidemment. Ce que j’en retiens, c’est que c’est un match où rien n’est acquis. En 40 minutes, tout est possible. En 2019, on est dominé en première mi-temps et on change la donne en deuxième. C’est un match spécial où tout le monde se donne à fond, c’est à celui qui en voudra le plus.
« Le titre en Leaders Cup nous a fait oublier les difficultés de l’Euroleague »
L’ASVEL a l’ambition de tout gagner sur la scène nationale, y compris cette Coupe de France. Cela rajoute une pression supplémentaire, d’autant plus dans une saison pas évidente en championnat et en Euroleague ?
C’est une motivation en plus. A nous de répondre aux mauvaises ondes qui ont pu nous entourer cette saison. Avec l’ASVEL, il y a toujours une certaine pression pour aller chercher des résultats, on se sait attendus. Mais on est prêts pour ce genre d’événements.
Cette victoire en Leaders Cup a-t-elle au contraire apporté de bonnes ondes, porteuses pour cette finale à Bercy ?
En comparaison de notre dernière place en Euroleague, c’est sûr que le titre en Leaders Cup a apporté beaucoup de positif. Ça nous a un peu fait oublier les difficultés. Ce qu’on retiendra d’une telle saison, ce sont les titres. Il nous en reste deux à aller chercher, avec un nouveau dès ce week-end. Mentalement et physiquement, on est prêts pour le défi.
« Ça peut être un tournant pour la fin de saison »
Depuis dimanche (match contre Le Portel), vous avez eu toute une semaine de repos. Ce n’est pas le cas de Monaco, qui a joué ce jeudi face à Strasbourg, deux jours avant la finale. Finalement, quel cas de figure est le plus adapté ?
Les deux situations ont du positif. Monaco arrive lancé, dans le rythme. De notre côté, on a eu le temps de se préparer et de se reposer. Je ne pense pas que c’est à trop prendre en compte, les deux équipes ont beaucoup travaillé pour ce match.
Que pensez-vous de cette Roca Team ?
On les connaît très bien, puisqu’on les a affrontés quatre fois cette saison. Ça fait quatre défaites pour nous, mais on vient pour gagner, les yeux dans les yeux. Sur un match, tout peut se passer. C’est une équipe très dense, avec un banc aussi fort que le cinq majeur. Ils jouent avec beaucoup d’intensité et de combativité, surtout en défense. Il faudra répondre sur l’aspect physique et athlétique. Les petits détails vont compter, comme la lutte au rebond offensif. Les individualités seront à contenir : Mike James, Elie Okobo, Jordan Loyd. Ça va être un très beau match.
…qui peut avoir une influence pour la fin de saison et les play-offs du championnat du France ?
C’est clair que cette finale va compter. Le gagnant aura un ascendant, et le perdant aura envie de se racheter. On a déjà des envies de revanche, alors qu’eux ont envie de confirmer. Une victoire pourrait nous lancer pour finir en trombe. Ça peut être un tournant pour la fin de saison.