Dix ans après avoir débuté la natation de compétition, Anaëlle Roulet va disputer, à Tokyo, ses troisièmes Jeux paralympiques. La Française vise l’or, elle à qui la pratique de la natation a énormément apporté.
Comme un poisson dans l’eau, Anaëlle Roulet a rapidement trouvé son élément. « Nager, c’est quelque chose qui me procure énormément de plaisir, mais aussi de bien-être », confie la nageuse de 25 ans. Paralysée d’une jambe, Anaëlle Roulet se sent si bien dans l’eau qu’elle se tourne vers la pratique compétitive, à l’âge de 15 ans. « En 2011, quand je me suis qualifiée pour mes premiers championnats d’Europe, c’était une surprise car je ne connaissais pas du tout ce monde de la compétition, j’avais simplement participé à un championnat de France. Petit à petit, j’ai progressé et je suis restée en équipe de France. Il y a dix ans, je ne pensais certainement pas être encore là où je suis aujourd’hui. » Depuis dix ans, l’ascension de la nageuse tricolore est assez incroyable : en 2012, à 16 ans seulement, elle participe aux Jeux paralympiques de Londres. Rebelote quatre ans plus tard, à Rio, à seulement 20 ans. « Participer aux Jeux, ça m’a pris un peu par surprise la première fois », confie la native de La Roche-sur-Yon. « Les Jeux, c’est quelque chose d’énorme, jamais je n’y avais pensé lorsque j’ai participé à mes premières compétitions un an avant. Aujourd’hui, j’ai beaucoup plus l’expérience de l’événement, je ne me laisse pas impressionner. Je pense aussi que c’est un élément qui peut être très important en vue de mon objectif. J’ai les capacités pour aller chercher la médaille d’or. A Londres, je découvrais les Jeux. A Rio, je ne découvrais plus, mais ça a été un échec. L’objectif à Tokyo est donc de réussir mes Jeux. Cela rime avec une médaille. » Un podium qu’Anaëlle Roulet veut aller chercher malgré un début d’année 2021 incertain. « J’ai pris un peu de retard dans ma préparation car je me suis blessée au mois de février dernier. J’ai eu une tendinite à l’épaule gauche. La préparation a donc été un peu retardée, je ne pouvais pas faire ce que je voulais dans l’eau. Maintenant ça va un peu mieux. Même si la blessure est toujours là, je fais avec. »
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