A l’occasion de la soirée de Remise de Prix de la deuxième édition du Crédit Mutuel Athlé Tour, le Président de la Fédération Française d’Athlétisme, André Giraud est revenu sur les bénéfices de ce circuit pour l’athlétisme français.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le Crédit Mutuel Athlé Tour, pourriez-vous expliquer ce que c’est ?
La volonté de la Fédération et de son partenaire le Crédit Mutuel a été de faire vivre tout au long de l’année l’athlétisme et l’Equipe de France d’athlétisme à travers ses athlètes. Pour cela, nous avons fédéré l’ensemble des meetings du territoire autour d’un circuit que l’on appelle le Crédit Mutuel Athlé Tour et qui permet, dans toutes les régions de France, d’avoir un grand rendez-vous de l’athlétisme élite. C’est un événement fédérateur pour lequel nous sommes bien évidemment aidé par le Crédit Mutuel qui est notre partenaire principal.
Quelles sont les perspectives actuelles du Crédit Mutuel Athlé Tour ?
L’idée est de le faire évoluer encore plus. Au cours de cette deuxième saison, on a permis, grâce au financement, de faire passer un cap à certains meetings qui sont aujourd’hui classés au niveau européen. Les athlètes marquent encore plus de points. Notre idée, c’est de faire monter ces meetings en valeur, pour que nos athlètes ne soient pas amenés à courir à l’étranger. Avoir un circuit crédible qui permettent aux Français de prendre des points sur leur territoire et d’éviter les déplacements.
C’est donc la deuxième édition de cet évènement. Quel bilan en tirez-vous ?
Ça a été un bon bilan par rapport à la première année où on prenait nos marques. Je crois que tous les organisateurs ont joué le jeu, que ce soit en termes de cahier des charges, de visibilité. Athlé TV a permis de retransmettre tous les meetings en direct, les passionnés d’athlétisme savent maintenant qu’ils ont des rendez-vous où ils peuvent voir les performances et leurs meilleurs athlètes. Ça a été une belle édition. Cette année, il y aura les meetings premiums, puis les meetings nationaux et enfin les meetings à thème comme par exemple les meetings de saut à la perche ou de saut en longueur. Il y aura encore plus de meetings qui vont être concernés.
Quels sont les projets de développement pour la troisième édition du circuit, qui plus est en année olympique ?
Avoir un calendrier cohérent. Nous avons des championnats d’Europe, des Jeux Olympiques, donc ça va être une saison compliquée pour les athlètes. Il faut faire en sorte d’organiser le calendrier de façon à ce que tout le monde s’y retrouve. De faire en sorte également qu’il y ait des épreuves d’athlétisme, qu’on puisse répartir ces 20 disciplines et que les athlètes puissent trouver chaussures à leurs pieds. C’est-à-dire ne pas avoir que des épreuves de 100 mètres, ou de 1500 mètres, mais qu’on ait le 100, le 200, le 400, les concours. On essaie de fédérer les organisateurs autour d’une organisation plus globale où tout le monde pourra trouver un endroit pour aller se qualifier.