Ce samedi à Orléans, Anthony Chapat défie Loïc Tajan lors du championnat de France des poids coqs. Un vrai challenge pour le boxeur de Montargis, jusque-là brillant chez les poids mouches.
C’est un combat tout près de chez vous. Est-ce un coup de boost ou un coup de pression supplémentaire ?
Honnêtement, je pense que ce n’est ni l’un ni l’autre. Un combat reste un combat et le plus important est de le gagner. Forcément, c’est plus sympa d’évoluer à domicile, plus de gens que je connais seront là pour venir m’encourager. Mais ça ne changera pas ma façon de combattre.
Votre adversaire, Loïc Tajan, est lui aussi un local…
Oui c’est vrai, d’ailleurs on se connaît plutôt bien. Je connais ses points forts et ses points faibles et forcément j’ai aussi axé ma préparation en ayant cela en tête. J’imagine qu’il a fait la même chose, ça promet donc d’être un combat assez intéressant.
Ce championnat de France concerne les poids coqs alors que jusque-là vous étiez chez les mouches. Qu’a impliqué ce changement de catégorie pour vous ?
Chez les mouches, j’étais long et longiligne, j’ai donc dû travailler un peu plus ma musculature lorsque je suis passé chez les coqs. En effet, les adversaires boxent un peu plus dur dans cette catégorie, il était donc important de gagner un peu en puissance. Cela n’a pas forcément changé ma façon de combattre, mais il est certain que l’approche tactique d’un combat est différente.
Un titre de champion de France chez les coqs peut-il vous permettre de viser plus haut ensuite ?
Je l’espère. J’ai obtenu deux titres de champion de France chez les mouches, mais je n’avais pas assez de combats pour prétendre accéder à une ceinture européenne par exemple. Là en revanche, j’ai disputé assez de combats pour envisager combattre pour une ceinture européenne, voir plus, en cas de titre de champion de France. C’est donc aussi pour cela que ce combat est très important.
Un titre pourrait-il aussi vous permettre de vivre de la boxe ?
Je ne pense pas, car je demeure dans une petite catégorie. Je n’ai pas de promoteur et je n’ai pas les moyens de me consacrer uniquement à la boxe. Je suis donc obligé de travailler à côté. Ce n’est pas simple dans le sens où je dois rivaliser avec certains boxeurs qui ne travaillent pas et qui sont focalisés à 100% sur la boxe. Mais ça ne m’empêche pas de gagner des combats et de montrer ce que je vaux.
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Les dix combats seront retransmis en direct et en intégralité sur la page Facebook de SPORTMAG.
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