Apnée : Arnaud Jerald, le roi des profondeurs

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119 mètres en poids constant bi-palmes, un record qui n’aura tenu que quelques jours. Arnaud Jerald a battu, mardi, son propre record en plongeant à 120 mètres.

Jusqu’où ira Arnaud Jerald ? Le Français semble repousser toujours un peu plus les limites de la discipline. Il y a une semaine, il battait le record de l’Association Internationale pour le développement de l’apnée (AIDA) en plongeant à 117 mètres. Vendredi, il battait le record absolu, avec un plongeon à 119 mètres. Il a battu mardi son propre record en étant le premier homme à atteindre la barre symbolique des 120 mètres en poids constant bi-palmes.

L’aboutissement de mois de préparation 

Lors de sa plongée à 119 mètres, Arnaud Jerald le confessait : il avait de la marge. C’est cette marge qu’il est allé chercher mardi. Après des mois de préparation, il se sentait en forme pour repousser toutes les limites.  “Je ne voulais pas me dire, après avoir bien travaillé cet hiver à Marseille, Courchevel et Nice, que je ne l’ai pas essayé. Je ne voulais pas vivre avec ce remord car tous les feux étaient au vert. Ce n’était qu’un mètre de plus, les temps étaient bons, j’étais lucide à 100 % sur mon 119. Je me suis donc dit que dans la vie, il y a des choses que l’on n’a pas le droit de regretter”, a-t-il confié au journal L’Equipe. Un septième record du monde pour le Français, fier de faire évoluer son sport : il y a trois ans, le record était à 108 mètres.

Alice Modolo passe la barre des 100 mètres

Elle aussi a battu un record du monde lors du Vertical Blue : le record AIDA en poids constant bi-palmes en plongeant à 96 mètres. En monopalme, la Française souhaitait passer la barre symbolique des 100 mètres. Vendredi, elle plonge à 101 mètres, battant son record personnel, et établissant la troisième meilleure marque mondiale. “Je suis à mon meilleur niveau et donc, pour un début de saison, c’est super prometteur. Je suis ravie d’avoir réussi à switcher aussi facilement de discipline et d’avoir fait, à quelques jours d’intervalle d’aussi belles plongées”, a-t-elle confié.

Solenn Ravenel

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