Alors que le Trophée des Villes se rapproche à grands pas, retrouvez ce mardi l’interview d’Arnaud Magnin, l’entraîneur de Dijon. Une équipe bourguignonne ambitieuse et sûre de ses forces…
Arnaud, à 48 heures du lancement de la compétition, que pouvez-vous nous dire sur le Trophée des Villes ?
Disputer ce Trophée, c’est une récompense pour les joueurs qui ont bien bossé tout au long de l’année pour le CD21. Pour la pétanque, c’est un événement très important et très positif. Jouer pour une équipe de copains et tous ceux qui nous suivent, c’est toujours un vrai bonheur.
Quels seront vos objectifs ?
On a mis la barre très haut puisque nous voulons atteindre les demi-finales. Quant aux joueurs, ils se donnent comme objectif les quarts de finale. En tout cas, on donnera tout pour aller le plus loin possible, même s’il ne faut pas oublier que nous serons face à un plateau mondial, de très grande qualité. Le Trophée des Villes, ce n’est pas un concours de kermesse (rires) !
Quel est votre sentiment sur l’évolution de la discipline dans votre département ?
Nous avons repris le comité de Côte d’Or il y a environ un an. Nous n’avons pas la même vision sportive que nos prédécesseurs, c’est d’ailleurs pour cela que nous nous sommes réinscrits cette année au Trophée des Villes. Depuis que nous sommes arrivés, nous essayons d’organiser un maximum de manifestations de bon niveau afin de faire évoluer nos joueurs. Je m’occupe du boulodrome à Dijon, nous faisons pas mal d’événementiel, notamment pour les aînés. Même si ce n’est pas l’avenir, c’est important de leur proposer quelque chose. Il y a également eu une grosse remise en question au niveau du comportement dans le département, il y a moins de laxisme qu’avant.
La formation est également très importante…
Tout à fait, je suis d’ailleurs président de la commission des jeunes de Côte d’Or. Nous organisons des journées olympiques, des détections, etc. L’ambition, c’est de faire venir un maximum de jeunes à la pétanque. Les choses évoluent un peu, même si on sait que ce sera un travail de longue haleine.
Propos recueillis par Bérenger Tournier