Dans une interview parue le 21 mai dernier, Arnaud Manzanini, fondateur de Race Across France et Series, évoquait le développement de la course. En lien avec celui-ci, le parcours d’ultra-cyclisme a lancé une collaboration avec la marque Van Rysel.
Pourquoi avoir réalisé un partenariat avec Van Rysel ?
On prône l’ultra-cyclisme pour tous. C’est un peu le slogan de Décathlon (rires) ! On avait donc cette valeur commune de donner accès au sport à tout le monde. Quand on a commencé à discuter de ce partenariat, Van Rysel n’avait pas autant le vent en poupe qu’à ce jour. Quand j’en avais parlé autour de moi, on m’a dit : « tu es sûr ? »
Comment se déroule le partenariat avec la marque ?
Je suis fier de travailler avec eux ! On est beaucoup en contact. On s’entend vraiment bien. C’est aussi parce que la vision de Race Across que nous leur avons donné colle avec ce dont on avait parlé il y a quelques années. Le partenariat doit être régulier, sinon ce n’est pas dans nos valeurs. Ce n’est pas seulement un partenariat monétaire où la marque envoie une somme et nous dit : « à dans un an ! ». Ce n’est pas ma conception des choses. Et ce n’est pas la leur non plus.
A priori, avec l’engouement autour de la marque, ce partenariat serait réussi ?
Oui, je pense ! C’est donnant-donnant, on leur donne beaucoup de crédit pour de la longue-distance puisque nombreux sont les vélos de la marque au départ de nos courses. Et pour Race Across France, leur popularité dans le monde du cyclisme est un vrai atout. Il y a 3 ans, je ne savais pas qu’ils développeraient tout ça, eux oui parce qu’ils ont une vision à très long terme.
C’est ce qui explique aussi le départ du B’Twin Village sur la plus longue distance de course, n’est-ce pas ?
Le départ du B’Twin Village est aussi une façon de mettre à l’honneur notre partenaire ! J’ai pu visiter leurs installations et on comprend pourquoi Décathlon est la deuxième entreprise française à faire le plus de recherche et développement (rires).
Avec Van Rysel, cela donne une autre ampleur à Race Across France. Avez-vous prévu de continuer à vous développer en ce sens ?
Évidemment ! Nous sommes en négociations pour qu’à partir de 2025, nous ayons des partenaires vraiment globaux sur l’intégralité de Race Across Series.
Et en lien avec ces partenariats, peut-on imaginer un élargissement de l’offre Race Across Series avec de nouveaux parcours ?
On prévoit aussi de continuer à se développer avec un nouveau pays. On va dire que c’est encore confidentiel mais c’est un nouveau pays en Europe. Je veux développer la série de manière cohérente et emmener notre communauté dans des endroits accessibles. Je ne vois pas l’intérêt de me développer au bout du monde sachant que ça leur serait difficile d’y accéder. Donc d’ici 2025, on espère avoir un nouveau pays dans la série !
Que peut-on vous souhaiter pour la suite du développement de Race Across Series ?
On n’est pas du tout au bout de l’histoire. Il faut espérer que cela continue à se développer. Il y a plein de choses à faire. Pour la série, il nous faudrait des partenaires ! Je pense par exemple à la fédération française de cyclisme qui a la délégation sur l’ultra-distance. On collabore déjà avec mais il reste encore des choses à faire ! De notre côté, on se chargera de faire découvrir les routes de nos départements.