Arnaud Robinet : « Que l’ensemble de la ville respire football »

Cette saison, le Stade de Reims semble bien parti pour se maintenir dans l’élite du football français. Mais cette année sera aussi celle de la Coupe du monde féminine. Pour le plus grand bonheur des Rémois, la Ville accueillera six matchs de la compétition. Les explications d’Arnaud Robinet, le maire de Reims.

 
Quelle a été votre réaction au moment de cette annonce ?
D’abord, une très grande satisfaction. Nous avons œuvré pour faire de Reims une ville répondant à l’ensemble des critères de sélection de la FIFA, les services ont réalisé un travail très important en amont de la nomination de notre ville pour être fin prête le jour J. C’est également un grand plaisir car nous avons la chance d’accueillir sur notre territoire un événement sportif mondial, regardé par près d’un milliard de téléspectateurs et qui promeut les valeurs du sport et du sport féminin.
 
Quelles mesures la mairie a dû prendre pour l’organisation de cet événement ?
Nous avons dû répondre aux exigences fixées par la FIFA, notamment en ce qui concerne le Stade Delaune afin qu’il soit opérationnel selon les normes européennes. Cela induit des aménagements en termes d’accueil de la presse, de luminaires et d’agencement du stade. Cependant, si la candidature de Reims a été retenue, c’est aussi parce que nous répondions déjà préalablement aux conditions souhaitées par la FIFA. Il n’y a pas eu de construction de stade nécessaire ou de réhabilitation en amont de cette compétition. Nous avons des infrastructures de très grande qualité.
 
Tout le monde est-il mobilisé ?
En interne, nous sommes tous mobilisés pour faire de cette Coupe du monde une vraie fête du football et du sport. Nous avons également souhaité que les Rémois puissent s’approprier cette compétition, c’est pourquoi nous avons ouvert le recrutement de nombreux bénévoles afin que l’ensemble de la ville respire football.
 
Des actions sont-elles prévues ?
Aux abords du Stade, nous allons installer un village Coupe du monde à Saint Symphorien afin que chacun puisse vivre ce spectacle. La priorité est bien évidemment que les gens se rendent au stade supporter les différentes équipes, mais nous souhaitons également créer un environnement propice à l’échange, au plaisir et à la découverte avec les délégations étrangères qui seront présentes pour soutenir leurs équipes. Nous voulons mettre en avant les spécialités Rémoises pour que les supporters soient pleinement satisfaits de leur séjour.
 
Pensez-vous que ce type d’événement puisse avoir un impact sur le développement du football féminin ?
Quel meilleur vecteur de communication et de promotion d’un sport qu’une Coupe du monde sur son territoire ? Je crois sincèrement que le football féminin va se découvrir et va surprendre plus d’un spectateur tant il est devenu, au gré des années, de haute qualité et très plaisant à regarder et supporter. Nous allons voir pendant un mois les meilleures joueuses du monde s’affronter sur notre territoire. Ces championnes sont les ambassadrices de leur discipline et je pense qu’une Coupe du monde, avec les capacités d’accueil que sont les nôtres, va nécessairement permettre le développement et la considération de ce sport.
 
Quels impacts extra-sportifs peut-on envisager pour la ville de Reims ?
L’afflux des supporters des sélections nationales va bien évidemment contribuer à la bonne activité économique et touristique de notre territoire. Je sais que les hôtels, les bars et restaurants tout comme les lieux culturels et patrimoniaux de notre ville vont profiter de cet événement, ce dont je me félicite. Et puis, une retombée non quantifiable va également être profitable à Reims, c’est la notoriété de notre ville à travers le monde qui va croître.
 
Reims redevient-elle une véritable terre de football ?
Nous vivons une période exceptionnelle, et nous ferons tout pour qu’elle se pérennise.

Par Laurence Thery
Quitter la version mobile