À seulement vingt ans, Astride Gneto marche sur les traces de sa sœur, Priscilla. Quelques jours avant le Grand Slam de Paris, la jeune judokate nous a donné de ses nouvelles…
Astride, à quelques jours du Grand Slam de Paris, comment vous sentez-vous ?
Pour l’instant, je me sens bien. J’ai eu une bonne préparation, basée notamment sur la technique et la précision. L’objectif était d’améliorer mes points faibles et de travailler sur mes points forts. Les sensations sont bonnes, maintenant, il n’y a plus qu’à !
Avec le recul, quel bilan pouvez-vous tirer de cette année 2017 ?
C’était une année très difficile, il faut passer à autre chose.
Quelles seront vos ambitions en 2018 ?
Les Championnats d’Europe et les Championnats du Monde seront forcément les gros objectifs de ma saison. Après, j’espère accrocher des podiums sur toutes les compétitions où je serai engagée.
Et sur le Grand Slam de Paris ?
Si je peux avoir une médaille, ce serait bien évidemment super. Après, sur cette compétition, je veux surtout prendre un maximum de plaisir. Le Grand Slam est en France, à Paris, le plaisir sera primordial.
Comment se passe votre relation avec Priscilla, de six ans votre aînée ?
Normalement ! Nous sommes très fusionnelles avec Priscilla. Après les entraînements, il arrive que l’on puisse parler un peu de judo. Mais dès que l’on sort de ce contexte, on passe complètement à autre chose.
Le parcours de votre sœur a-t-il été important dans le choix de vous tourner vers le judo ?
Oui, je pense. Au départ, je faisais un autre sport et je la voyais à l’entraînement. Au fil du temps, le judo m’a attiré et je m’y suis mis. Pour nos carrières, je pense que notre relation est une force, une chance.
Propos recueillis par Bérenger Tournier