Aurélie Chaboudez (Montbéliard Belfort Athlétisme) est dans le sprint final pour les Jeux de Tokyo. Après avoir obtenu l’or olympique sur les JO de la jeunesse à Singapour en 2020, la Montbéliardaise aimerait vivre ses premiers Jeux chez les Élites. Pour ce faire, elle devra courir son 400 m haies en 55’’40, aux Championnats de France qui se déroulent ce week-end à Angers.
Aurélie Chaboudez a la pression. La spécialiste du 400 m haies jouera, ce week-end, sa dernière carte pour une qualification olympique. La Montbéliardaise sera alignée sur les Championnats de France Élite organisés à Angers, et devra réaliser une sacrée performance pour espérer faire partie de la délégation tricolore cet été à Tokyo. En effet, la pensionnaire du Montbéliard Belfort Athlétisme (MBA), devra courir en 55’’40 pour atteindre les minima instaurés pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020. Pas une mince à faire pour décrocher son billet pour le Japon lorsque l’on a un record personnel en 55’’51, et qui remonte à 2015… Mais Aurélie Chaboudez a un mental d’acier et ne veut en aucun cas renoncer avant d’avoir essayé. L’athlète de 28 ans aura deux courses pour réaliser la plus grosse performance de ses dernières saisons. En effet, la native de Montbéliard l’a d’ores et déjà annoncé, si les conditions sont bonnes, elle tentera de faire le chrono dès les qualifications. « Je ne ferai peut-être pas une série « modérée ». Ça dépendra de la météo, du couloir, etc. Si je n’ai pas la chance de faire une bonne course lors des séries, j’adopterai la stratégie normale d’un championnat », a déclaré la spécialiste du 400 m haies.
Comme à son habitude, Aurélie Chaboudez a une envie débordante. Cette dernière est motivée à l’idée de réaliser quelque chose de grand et est impatiente d’en découdre. Cependant, sa position n’est pas idéale, et elle le reconnaît. « Je ne vais pas dire que je suis sereine, mais je suis confiante. Je crois en mes capacités. Tout peut se passer… » quoi qu’il en soit, la pensionnaire du MBA a mis toutes ses chances de son côté. Cette dernière a récemment changé d’entraîneur, en passant de Bruno Gajer à Djamel Boudebibah. Pour le moment, la sauce n’a pas encore pris en compétition mais les progrès sont là selon Aurélie Chaboudez. Mais outre le résultat de ce week-end, la sprinteuse veut se rassurer et faire de son mieux. « 55’’40, c’est la porte d’entrée mais ce n’est pas comme ça dans ma tête… Je suis plus dans les intentions. Si je fais une bonne course, tout suivra : la place, le temps, les objectifs. Il y a le titre de championne de France aussi. »