Athlétisme : Just Kwaou-Mathey, un homme pressé

Icon Sport

Dimanche, Just Kwaou-Mathey est devenu champion de France en salle sur le 60m haies. Pour le jeune francilien, c’est un pas de plus vers Paris 2024.

« Just est un des nouveaux patrons de la discipline. » Signée Pascal Martinot-Lagarde, la phrase en dit long sur le potentiel, et surtout le niveau actuel, de Just Kwaou-Mathey. Dimanche, le hurdler tricolore a frappé fort. Du côté du stadium Jean-Pellez, l’athlète de l’Evreux AC a signé sa première victoire dans « la meilleure discipline de l’athlé français », comme il le confie lui-même. Parti comme une balle, Kwaou-Mathey n’a laissé aucune chance à PML (ES Montgeron) et Dimitri Bascou (GA Noisy-le-Grand), respectivement deuxième et troisième en 7’’58 tous deux.

Ses 7’’53 constituent un gain de quatre centièmes sur son record, et la troisième performance européenne de la saison. « Je ne pourrais pas vous faire la moindre analyse de ma course, je ne pensais qu’à gagner. J’étais tellement concentré qu’entre le coup de feu et le moment où je casse sur la ligne, c’est passé en un claquement de doigts. Comme j’étais décalé au couloir 3, je n’étais pas à côté de Pascal et Dimitri, et ça m’a peut-être aidé puisque j’étais focus sur mon couloir », confie le principal intéressé.

Objectif médaille lors des Mondiaux en salle

Solide en salle, Just Kwaou-Mathey a forcément de la suite dans les idées. Il a battu les références françaises de la discipline : il veut désormais accrocher les stars européennes à son tableau de chasse. Le hurdler se projette d’ores et déjà sur les championnats d’Europe d’Istanbul dans deux semaines. Le médaillé de bronze de Munich se voit courir « encore plus vite. » Histoire de battre son record personnel et d’aller chercher une médaille.

Une performance qui serait un formidable élan en vue de la saison en plein air. Just Kwaou-Mathey dispose d’un chrono de 13 »27, réalisé l’été dernier du côté de Paris. Sa dynamique pourrait lui permettre d’améliorer cette marque dans les prochains mois. Avec, forcément, les Jeux olympiques de Paris 2024 dans son viseur.

Quitter la version mobile