Ce week-end, la perchiste de la Team SPORTMAG participe aux championnats du monde indoor à Glasgow (Ecosse). Avec les minima olympiques dans un coin de la tête…
Le point culminant de cette saison hivernale 2024, c’est maintenant pour l’athlétisme tricolore. Ce week-end du 1er au 3 mars, rendez-vous à Glasgow pour les championnats du monde d’athlétisme en salle. En Ecosse, les Bleus sont au nombre de 13 à débarquer sur la piste. Parmi eux, une représentante de la Team SPORTMAG. Championne de France de saut à la perche pour la sixième fois d’affilée cet hiver (titres extérieurs et indoor confondus), Margot Chevrier arrive en pleine bourre à l’Emirates Arena.
Confirmer la régularité
C’est l’objectif final de sa saison. Après Glasgow, rideau. Jusqu’à l’attaque de l’été, et la fameuse petite échéance de Paris en point d’orgue. Alors que les Jeux sont évidemment l’objectif ultime de Margot Chevrier, cette saison hivernale est un parfait tremplin. Au début de l’hiver, pas question de se griller et de mettre la barre trop haute. Pourtant, comme elle le dit elle-même : « quand on voit comment ça fonctionne à l’entraînement, aux stages, et en compétition, on se met forcément un peu de pression ! ». Résultat, la perchiste niçoise passée sous pavillon bordelais enchaîne les top performances.
En route vers les minima olympiques ?
Plus qu’atteindre les hauteurs, Margot Chevrier y reste avec une régularité impressionnante. 4m63 à Bordeaux, 4m55 à Mondeville, 4m65 à Liévin, 4m66 aux championnats de France Elite, 4m63 au All-Star Perche… Constant et solide, preuve que son adaptation sur les bords de la Garonne, avec le groupe de Damiel Dossevi, fonctionne. Tutoyer les sommets, au point de rêver encore plus haut. À plusieurs reprises déjà, la perchiste tricolore s’est attaquée aux minima olympiques (4m73), au-delà de son record personnel (4m71). A Glasgow, au top de sa forme, la Niçoise peut y penser. D’autant plus qu’on sait que l’atmosphère des grands championnats a tendance à la booster… Pas d’urgence cela dit. Le contenu de cet hiver est très, très encourageant, et promet une saison d’été en altitude.