Athlétisme : quel bilan européen pour les Bleus ?

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Avec huit médailles, dont une en or décrochée par Agathe Guillemot, l’athlétisme français signe sa meilleure moisson aux championnats d’Europe depuis 12 ans.

Pour la première grande compétition internationale depuis les Jeux Olympiques de Paris 2024, l’athlétisme français revient fort. Aux championnats d’Europe, le bilan est non seulement satisfaisant, mais également plein de promesses. À l’arrivée, la France termine avec huit médailles, le 2e meilleur total de podiums à Apeldoorn, seulement devancé par les locaux bataves et leurs neuf médailles dont huit en or. Pour le collectif bleu-blanc-rouge, c’est tout simplement la meilleure moisson médaille depuis douze ans et les « Europe » de 2013, en Suède.

Le demi-fond brille

Côté tricolore, le seul titre revient à Agathe Guillemot, sur 1500m. Une surprise réussie de la part de la Bretonne, qui s’impose devant la favorite britannique et ramène une médaille d’or à l’Equipe de France. Derrière son titre, le demi-fond français a brillé sur la scène continentale. À lui seul, Azzedine Habz ramène deux médailles : l’argent en 1500m et le bronze en 300m. À cela s’ajoute la surprise Clara Liberman en 800m, qui va arracher la médaille d’argent. Au moment de faire les comptes, la moitié des médailles tricolores vient du demi-fond.

Des podiums et des presque-podiums

Pour commencer, on avait eu droit à un doublé bronze-argent en 60m haies, de l’œuvre de Guilhem Belocian et Just-Kwaou Mathey. Deux « revenants », après une période compliquée entre doutes et blessures respectivement.

En perche, Marie-Julie Bonnin est allée chercher une superbe médaille de bronze, flirtant au passage avec le record de France (4m75). Côté masculin, Thibaut Collet termine à une frustrante 5e place, au pied du podium. Même résultat pour les relais 4x400m, féminin et masculin. Un collectif qui s’est volontairement privé du médaillé de bronze du tour de piste, Jimmy Soudril. Le Nantais est de retour au plus haut niveau, après deux ans de suspension pour dopage.

Cap sur Nankin et Tokyo

Désormais, place aux championnats du monde indoor, dans deux semaines à Nankin (Chine). Une compétition certes moins représentative, car en fin de saison hivernale. Une dizaine d’athlètes seulement devraient faire le voyage directement l’Asie fin mars. L’essentiel est évidemment l’été, avec les Mondiaux de Tokyo (Japon) qui s’avancent déjà à l’horizon, à la fin de l’été (13-21 septembre).

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