Athlétisme : Quels Mondiaux pour la France ?

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Du 19 au 27 août, 78 tricolores vont disputer les championnats du monde d’athlétisme du côté de Budapest (Hongrie).

42 hommes et 36 femmes, 78 athlètes au total. L’équipe de France mise sur la stratégie du nombre au moment d’aborder les championnats du monde d’athlétisme, du côté de Budapest (Hongrie). L’idée est simple : faire de la place au maximum de profils et permettre à la jeunesse de prendre de l’expérience moins d’un an avant les Jeux de Paris 2024.

Côté cadres, Renaud Lavillenie, Pascal Martinot Lagarde et Jimmy Vicaut sont les seuls absents de marque. Kevin Mayer, champion du monde en titre en décathlon, est bien de la partie. Il constitue d’ailleurs la principale chance de titre pour les Bleus. L’année passée, c’était lui qui avait permis à la France d’éviter le zéro pointé. A 31 ans, celui qui s’entraîne à Montpellier tout au long de l’année veut faire de ces Mondiaux une répétition générale avant les Jeux.

De belles chances sur les haies ?

Au pied du podium l’année passée sur le 400m haies, Wilfried Happio entend cette fois grimper sur la boîte. Le jeune tricolore de 24 ans devra, pour cela, s’approcher ou battre le record de France de Stéphane Diagana. Un excellent chrono sera nécessaire pour se mesurer à la rude concurrence internationale, symbolisée par le recordman du monde Karsten Warholm.

Sur le 800m, les espoirs de médailles sont au rendez-vous, tant chez les hommes que chez les femmes. Côté masculin, Benjamin Robert est vice-champion d’Europe de la discipline. Son chrono de 1’43”48, établi au mois de juin, peut lui permettre de viser très haut. Chez les femmes, Rénelle Lamote veut prendre sa revanche. L’année passée, elle était passée à côté en raison du Covid. Vice-championne d’Europe, la France sera outsider cette année.

Monter sur la boîte après avoir dominé les haies, les Bleu(e)s peuvent le faire. Sur 110m haies, Sasha Zhoya ne cesse d’impressionner semaine après semaine. Au point de débouler sur le podium mondial ? Le principal intéressé veut y croire. Son chrono en 13”01, établi lors des championnats de France, aurait été suffisant pour être champion du monde en 2022. Sur 100m haies, les espoirs reposent sur Cyréna Samba-Mayela, championne du monde en salle du 60m haies l’année passée.

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