Aucune limite pour les meneuses avec Céline Dumerc

La 5e édition du camp No Limit avec Céline Dumerc destinée aux basketteuses en herbe, se déroulera du 8 au 12 juillet à Bourg de Péage (Drôme). L’ancienne capitaine de l’équipe de France donnera des conseils sur son poste, meneuse de jeu.

 

Comment se sont créés les camps No Limit avec Céline Dumerc ?

Beaucoup de camps d’entraînement de basket se déroulent pendant l’été. On m’a présenté beaucoup d’idées, mais je n’étais pas trop emballée pour m’impliquer. Didier Servant m’a proposé un projet avec une particularité : un camp uniquement pour les filles qui met l’accent sur mon poste, celui de meneuse de jeu. J’ai accepté et cette année, nous sommes à la 5e édition.

À quel public ces camps sont-ils destinés ?

Même si l’objectif est la découverte du haut niveau, ils sont ouverts à toutes les filles de U13 à U20. Quand nous nous sommes lancés dans l’organisation de la première édition, nous avions tablé sur 80 à 90 participantes et nous en avions accueillies 120. L’année d’après, 200 filles se sont inscrites. Nous avons décidé de limiter les places à 180 joueuses internes et externes. Ainsi, les entraîneurs peuvent travailler avec des groupes de 20 à 25 joueuses, ce qui est plus confortable. À la fin du camp, on connaît tout le monde.

Le camp No Limit qui se déroulera du 8 au 12 juillet à Bourg de Péage sera donc uniquement consacré au poste de meneuse ?

Les apprentissages seront axés sur le jeu, la technique, la tactique et le leadership, pour répondre aux qualités plus poussées demandées par ce poste. Chez les U13, où les postes ne sont pas encore définis, l’enjeu sera de développer le maniement du ballon. Mais ce camp ne tournera pas uniquement autour du perfectionnement. Il y aura des moments amusants comme des séquences de basket 3×3 pour faire du jeu et des échauffements communs en musique.

Comment ces jeunes filles apprendront-elles le haut niveau ?

Des anciennes joueuses, comme Odile Santaniello, maintenant entraîneuse, et des actuelles, dont Sylvie Gruszczynski (Toulouse Métropole Basket) vont se mettre au service de ces jeunes et les encadrer pour le côté haut niveau. Les jeunes basketteuses échangeront avec moi pour comprendre la notion de leadership. Nous traiterons aussi les à-côtés du jeu grâce à un pôle physique, les conseils d’une diététicienne, des soins en balnéothérapie et des temps de récupération.

Après quatre éditions, des anciennes participantes ont-elles pu accéder au haut niveau ?

Pendant la période du camp, les meilleures joueuses sont en équipe de France jeunes. Le niveau est donc un peu en dessous. C’est encore tôt pour dire si des jeunes ont émergées après nos premières éditions, mais très peu d’entre elles perceront au niveau professionnel.

Comment jugez-vous la progression du basket féminin ces dernières années ?

Le basket féminin évolue de manière positive. Il y a de plus en plus de licenciées et ça se voit par le nombre de camps qui se multiplient et qui donnent ainsi encore plus d’opportunités aux jeunes. Les clubs se débrouillent bien pour accueillir les filles et les faire progresser.

Propos recueillis par Leslie Mucret
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