Le lac des Dagueys à Libourne est le théâtre tout le week-end de tests nationaux organisés par la fédération française d’aviron à la place des championnats de France.
Les championnats de France de bateaux courts d’aviron étaient initialement prévus ce week-end à Cazaubon dans le Gers. Les conditions sanitaires ne permettant pas d’organiser cette compétition, la fédération française d’aviron a opté pour des tests nationaux sur le lac des Dagueys à Libourne en Gironde. Il réunit certains des prétendants aux équipes de France sénior, U23 et para-aviron.
Du côté des hommes, si plusieurs des meilleurs français ont été touchés par la Covid-19 en février, l’entraîneur national Samuel Barathay va pouvoir établir une hiérarchie entre ses rameurs en vue des échéances à venir. « Chaque année, nous venons en stage à Libourne. Nous sommes à la maison. Si les courses ne détermineront pas encore la sélection olympique, elles sont intéressantes pour les prochains championnats d’Europe et pour les U23 avant les mondiaux de la catégorie. »
Pour les féminines, la bagarre a déjà débuté ce vendredi matin avec trois rameuses en skiff toutes catégories franchissant la ligne d’arrivée dans la même seconde. « Il y a une grosse émulation qui tire tout le monde vers la performance, explique Christine Gossé, entraîneure nationale des féminines. L’idée est de faire une revue d’effectif en sortant de l’hiver et valider le travail avant de déterminer les différents collectifs. Il y a de la pression car il faut qu’elles donnent le meilleur d’elles-mêmes dans des conditions de stress. Elles connaissent trop l’enjeu pour ne pas se bagarrer afin d’être les meilleures françaises de leurs catégories. »