Aviron : Quel bilan tricolore aux championnats d’Europe ?

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L’équipe de France d’aviron a brillé à l’occasion des championnats d’Europe disputés à Bled (Slovénie); Une belle mise en route à l’approche de Paris 2024.

Du 25 au 28 mai, les équipes de France d’aviron et de para-aviron se trouvaient à Bled (Slovénie) pour les championnats d’Europe. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la moisson a été plus que satisfaisante avec six breloques glanées en Slovénie, dont trois en finale A. La récolte a commencé avec Hugo Beurey, qui a décroché l’or en skiff poids léger. Et le meilleur temps européen de la discipline. L’équipe de France ne s’est pas seulement contentée de cette médaille.

Le quatre barré mixte PR3 avec Grégoire Bireau, Margot Boulet, Erika Sauzeau et Rémy Taranto, barrés par Emilie Acquistapace a pris le relais en finale et s’est paré de bronze. Thibaud Turlan, Benoît Brunet, Guillaume Turlan et Téo Rayet, en quatre sans barreur, ont ramené une troisième timbale à la délégation française, dont une deuxième en chocolat. Quant au deux de couple mixte PR3, Guylaine Marchand et Laurent Cadot ont été sacrés. Laura Tarantola et Claire Bové ont décroché la troisième place en deux de couple poids léger. Pareil pour Nathalie Benoit en Skiff Femmes PR1.

Malgré quelques difficultés, les résultats en finale A sont une satisfaction pour le directeur technique national Sébastien Vieilledent. « Nous sommes contents de l’opération d’avoir placé Hugo Beurey en skiff poids léger, d’avoir su tirer des opportunités de nos problématiques récentes sur le double, a reconnu le DTN au site internet de la FFAviron. C’était une mise en pression nécessaire pour Hugo, ce titre nous ravit, notamment pour la construction du deux de couple ; quand on voit le niveau dans la catégorie, on comprend que le skiff constitue la réserve du double. Pour le quatre sans barreur masculin, je suis content pour les rameurs, ils avaient besoin de ça. Ce bateau est le fruit de la méthode, de la stratégie, cela n’a pas été simple à monter mais ça reste un long travail, on est loin d’être arrivés. Cette première étape est validée, dans la sérénité, avec de l’implication de la part des athlètes qui s’installent bien. Quant au quatre barré PR3, on se retrouve avec le même podium qu’en 2022 aux mondiaux, mais les écarts avec les Britanniques se resserrent et les Allemands sont attaquables. Nos rameurs sont certainement frustrés du résultat, notamment sur leur départ, mais c’est une bonne frustration. »

3e au classement des médailles

Si la moisson s’est avérée excellente en finales A, celle en finales B l’était tout autant. En finale B du skiff poids léger féminin, Aurélie Morizot a obtenu le bronze. Hugo Boucheron et Matthieu Androdias couraient, quant à eux, en finale B du deux de couple masculin. Alors qu’ils étaient classés 5es à 500m de l’arrivée, les champions olympiques en titre ont réalisé une folle remontée pour arracher l’argent.

Avec un total de six médailles sur le week-end, dont deux titres, le directeur technique national ne cache pas sa satisfaction. « On est troisièmes au classement des médailles, ce n’était pas arrivé depuis longtemps, s’est-il réjoui, toujours auprès de la FFAviron. Le bilan est donc plutôt positif. Cela nous permet de valider la stratégie pour la plupart des projets, la méthode… que l’on a raison sur la dynamique. On a de bonnes fondations, cette étape est validée mais il faut dès maintenant penser à la suite. Des nations sont montées en puissance durant l’hiver, les opportunités se réduisent, les espaces qu’il y avait encore la saison dernière se referment. Dès demain il faut penser aux prochaines échéances, comme la troisième étape de coupe du monde à Varèse. »

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