Vainqueures, entre autres, en 2022, 2019 et 2018, les joueuses U18 de l’USO Mondeville peuvent décrocher une nouvelle Coupe de France ce samedi 27 avril face au BLMA. Leur coach, Axel Joly, a évoqué cette échéance.
Qu’est-ce que cette finale représente pour vous ?
Cette année, le staff de l’USOM a vraiment évolué et a complètement changé. Même chose du côté des joueuses. Pour nous, c’était le début d’un nouveau projet. Au début d’année, on ne se projetait pas vraiment sur la finale de Coupe de France. On s’est concentré sur les projets individuels plutôt que sur la performance collective. Au fur et à mesure de la saison, on a pu faire évoluer nos objectifs car on a commencé à voir qu’il y avait un esprit collectif et une force de caractère qui leur a permis d’actualiser des objectifs tout au long de la saison. On s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de chemin tout tracé pour parvenir à un résultat. Personne ne nous attendait là.
Depuis l’an 2000, l’USO Mondeville a joué 10 finales de la Coupe de France pour sept victoires dont la dernière remonte à 2022…
C’est incroyable pour un club de réitérer ses exploits là à chaque fois avec des générations différentes. C’est dans l’ADN de Mondeville depuis des années. Ce n’est pas parce qu’on est en Ligue 2 qu’on ne peut pas performer et qu’on ne peut pas continuer à former des joueuses pour le très haut niveau avec des objectifs élevés. Nous, on ne s’est pas focalisé sur le passé. Cela reste une compétition ancrée dans l’histoire du club. Quand les joueuses rentrent à l’USOM, elles savent que cela fait partie des objectifs à atteindre.
Il y a un paramètre parfois difficile à contrôler pour les joueuses, c’est le fait de jouer dans une salle aussi grande que l’Accor Arena. Comment allez-vous les préparer à cela mentalement ?
Elles ne connaissent pas du tout Bercy. La gestion de l’émotion va être primordial. C’est cela qui va faire la différence entre une équipe qui arrive à réciter son basket et l’autre qui ne parvient pas à gérer ses émotions et qui réalisera des choses contre-nature. On ne va pas faire appel à des préparateurs mentaux parce qu’à l’intérieur du staff, on a des personnes compétentes qui savent ce que cela fait. Le plus dur sera de faire comprendre aux filles qu’elles peuvent gérer leur ressenti.
Par rapport à votre adversaire, le BLMA, qu’est-ce que vous pensez de cette équipe ?
Elle joue un basket structuré. C’est une belle équipe avec un super entraîneur qui travaille vraiment bien. Au niveau du centre de formation, c’est vraiment un très bon modèle. Sur le parquet, il y aura deux styles complètement différents. On a une équipe très jeune de notre côté, donc on est encore en construction, d’expériences, de jeu… Cela devrait être un match intéressant.
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