L’équipe de France masculine 3×3 U18 est devenue championne du monde pour la première fois de son histoire après avoir battu la Serbie (21-17).
Le 3×3 est en train de devenir une spécialité française. Après le sacre de l’équipe féminine senior, ce sont les U18 masculins qui grimpent sur le toit du monde. Sur ces Mondiaux, la France a idéalement débuté sa compétition en dominant la République Dominicaine (21-16). Le début d’une phase de groupes parfaite, poursuivie avec des succès face aux Etats-Unis (12-21), l’Estonie (22-14) et la Slovénie (14-19).
En quart de finale, les jeunes tricolores font preuve de sang froid dans un match accroché. Les Français finissent par s’imposer de peu contre l’Allemagne (15-13). En demi-finale, les Bleuets retrouvent l’Ukraine. Une équipe qui ne fait pas le poids (11-18) face aux Tricolores. En finale, c’est la Serbie qui fait face aux Bleuets. Une rencontre lors de laquelle la France fait montre de sa maîtrise pour s’imposer 21-17.
Une grande première pour les U18
Loïs Grasshoff, Rudy Ekwakwe-Priso, Loïc Noudogbessi et Mathys Kangudia deviennent donc champions du monde. Les Français montent sur la plus haute marche du podium pour la première fois depuis la création de la compétition en 2011. Jusqu’ici seule l’équipe de France féminine 3×3 U18 avait réussi l’exploit d’être sacrée championne du monde (2015 et 2016). Malgré leur non-qualification pour la Coupe d’Europe U17 l’année dernière, la génération 2004 a montré qu’il faudra compter sur eux dans les années à venir.
« On ne réalise pas encore ce qui s’est passé. Il y a le sentiment d’avoir fait quelque chose d’unique et d’incroyable », se réjouit Joffrey Sabard, entraîneur de cette équipe de France. « C’était une compétition très dure avec beaucoup de basket différent mais hyper riche pour les joueurs. On a essayé de donner le maximum matchs après matchs, les joueurs étaient à l’écoute des retours qu’on a pu leur faire avec le staff pour pouvoir monter en puissance comme au fur et à mesure de la semaine. Un vrai lien s’est créé entre les joueurs pendant les stages de préparation. Tout le monde se sent impliqué dans le projet, tout le monde à sa place et c’est ce qui a permis de vivre quelque chose d’intense pendant la compétition. À chaque fois on avait un nouvel obstacle, à chaque fois les garçons se motivaient pour montrer qu’ils n’étaient pas là par hasard. »