Marie-Eve Paget figure emblématique du basket-ball français nous partage ses réflexions et expériences suite à une année consacrée au basket-ball 3×3. À l’approche des JO de Paris, elle revient sur ses attentes.
Bilan d’une année spécialisée en 3×3
Marie-Ève revient sur son année dédiée au basket 3×3 avec satisfaction. « Quand on m’a présenté le projet, je n’ai pas hésité. Ça me paraissait normal de metIre toutes les chances de notre côté pour atteindre cet objectif. » Elle reconnaît les incertitudes initiales, mais se réjouit du chemin parcouru. « C’était top parce qu’on a vraiment pu prendre le temps de se reposer de régénérer notre mental et notre corps et de s’entraîner physiquement et tactiquement. »
Progrès individuels et collectifs
Sur le plan individuel, Marie-Ève constate une neIle amélioration dans sa discipline. « Je m’attendais à progresser et je peux voir ces progrès en action lors des matchs. Je suis très contente du projet qui m’a beaucoup apporté en tant que joueuse et en tant que femme. »
L’évolution du 3×3 en France
Marie-Ève observe une popularité croissance du 3×3 en France, bien que certains ne connaissent pas encore la discipline. « Tokyo a été un point d’étape où il y a eu 5 millions de téléspectateurs. Le format télégénique et les résultats des équipes de France ont aidé à populariser le basket 3×3. » Elle souligne également l’augmentation des moyens alloués à la discipline, favorisant des projets ambitieux.
« Ce qui s’est passé à Tokyo appartient à un groupe. Paris appartiendra à un autre groupe. Je ne peux pas comparer »
3×3 ou 5×5
Elle apprécie autant le 3×3 que le 5×5. « J’aime la complémentarité des 2 disciplines. Le basket 5×5 ne me manque pas, mais je serai contente d’y retourner bientôt. »
Renforcement de l’équipe
L’expérience partagée pendant ces 8 mois a renforcé la cohésion de l’équipe. « Le fait de mieux se connaître permet de mieux communiquer, surtout dans les moments difficiles. »
Perception publique et clichés
Marie-Ève souhaite dissiper certains clichés persistants sur le basket 3×3, souvent alimentés par les basketIeurs du 5×5. « Il y a toujours des préjugés comme : Ce n’est pas vraiment du basket ou c’est que de l’un-contre-un. En réalité, le 3×3 c’est très tactique et demande une grande coordination d’équipe. »
En conclusion, Marie-Ève se montre confiante et déterminée. Son parcours, ses projets et ses progrès individuels et collectifs témoignent de la solidité de la préparation de l’équipe française. À quelques semaines des grandes compétitions, elle et son équipe semblent prêtes à relever les défis et à représenter fièrement la France.
Par Aurore Quintin