En surclassant encore l’ASVEL (97-78), la Roca Team fait de nouveau la preuve d’une confiance en ses forces inébranlable. Les réactions avec le coach Sasa Obradovic et le capitaine Adrien Moerman.
Une victoire sans contestation possible, aux allures de démonstration. Ce mardi, l’AS Monaco a écrasé et étouffé l’ASVEL (97-78). Dans une salle Gaston-Médecin qui n’en demandait pas tant, les Roca Boys ont agressé Villeurbanne dès l’entame, pour mener de 18 points dès la fin du premier quart-temps (33-15). « On a très bien commencé. Les joueurs ont vraiment fait preuve de motivation, et cela s’est particulièrement vu en défense », salue le coach monégasque, Sasa Obradovic. Largement devant au buzzer final, l’ASM signe sa 10e victoire en douze matchs de Betclic Elite. De quoi prendre la tête du championnat, profitant de la défaite des Mets face à Roanne. Également en haut en Euroleague (2e ex-aequo avec 8v-3d), cette équipe impressionne.
« On ne doute pas »
Depuis le début de saison, cette équipe de Monaco assure le spectacle. Les arabesques de Mike James, les dunks de Donta Hall, les coups de chauds de Jordan Loyd ou encore les tourbillons de Donatas Motiejunas font le show sur le Rocher. Et même quand elle n’est pas flamboyante, l’armada monégasque sait être efficace. La clé : une confiance à toute épreuve. « En ce moment, on ne doute pas. On ne se perd pas longtemps à chercher les solutions, on sait qu’on les a », affirme le capitaine, Adrien Moerman. Avec ce quatuor d’arrières aussi spectaculaire que fonctionnel, il y a toujours de quoi créer du jeu et du tir régulier sur le terrain. Alors, si l’on ajoute ce casting XXL et complémentaire pour l’entourer, encadré par Sasa Obradovic, la Roca Team semble plus que jamais armée pour s’immiscer parmi les grands d’Europe.
Un calendrier démentiel
« Chaque matin, on se lève et on ne sait même plus contre qui on joue ! », rigole coach Obradovic. Une plaisanterie avec un fond de vérité. En ce mois de décembre, Monaco enchaîne onze matchs. Dès jeudi, l’ASM se rend à Madrid, pour affronter le Real de Tavares. « Pour le moment, je touche du bois, on n’a aucun blessé, ce qui nous permet de rester sur cette dynamique. Le programme est si chargé qu’on ne peut pas se permettre de baisser le pied. » Du côté de Sasa Obradovic et du staff, la tâche est ardue : « C’est difficile de jongler entre préserver ses joueurs et garder un rythme intense à chaque match, pendant 40 minutes. Pour l’instant, le momentum est en notre faveur. » Après Madrid, place aux Mets de Victoire Wembanyama, puis Barcelone et Berlin à la maison.