En huitième de finale de Coupe de France, Boulogne-Levallois 92 s’est imposé sur son parquet contre son voisin parisien du Paris Basket au terme d’un match loin d’être maitrisé.
Il y a des victoires qui font du bien, et celle-là en fait sûrement partie. Le club des Hauts-de-Seine restait sur deux défaites consécutives en Betclic Elite. Pour leur dernier match avant une trêve d’une dizaine de jours, les hommes de Vincent Collet recevaient le Paris Basket pour une place en quart de finale de la Coupe de France. Même si le début de saison plaçait Boulogne en favori, les matchs à élimination directe déjouent souvent les pronostics. D’autant que le Paris Basket pouvait croire en ses chances. Même s’ils venaient de perdre leurs deux derniers matchs de championnat, les joueurs parisiens devaient aussi avoir en tête leur belle victoire contre cette même équipe boulonnaise il y a tout juste un mois. C’est justement cet état d’esprit que l’on retrouve dès le début de la rencontre. Emmené par un grand Juhann Begarin (16 points, 8 rebons), Paris prend le meilleur départ. Mais comme très souvent depuis le début de la saison, le club de la capitale n’arrive pas à prendre une avance assez conséquente pour réellement maintenir son adversaire à distance. Les Metropolitans finissent par reprendre les commandes à la fin du premier quart-temps.
Toujours plus de regrets pour Paris
On se dit alors que le Paris Basket a laissé passer sa chance, mais son agressivité lui permet de rester au contact : il rentre aux vestiaires avec un petit point de retard. Et le début de deuxième mi-temps reste à l’avantage des Parisiens. Bien en place, ils passent devant et entament l’ultime quart-temps avec quatre longueurs d’avance. Malheureusement, l’histoire se répète. Comme paralysés, ils n’inscrivent que 12 points dans la dernière période. Il n’en faut pas plus aux Mets, bien emmenés par un grand Vince Hunter (18 points, 14 rebonds, 5 passes). A domicile, ils s’imposent finalement 88-81 et se qualifie pour le « Top 8 » de la Coupe de France. Côté parisien, la défaite est une nouvelle fois frustrante. Des solutions vont devoir être trouvées rapidement, et pour cela, la trêve internationale tombe à pic.
Jules Mermier