Basket : Bourges et Basket Landes, inséparables à l’aller

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Les deux équipes se sont quittées sur un match nul, mardi, lors du quart de finale aller du championnat (70-70). Le ticket pour la demi-finale se jouera ce samedi 6 mai au Prado.

Le choc entre les vainqueurs de la Coupe de France d’il y a deux semaines et les tenantes du titre de championne de France a tenu toutes ses promesses. Si bien que les deux équipes ne sont pas parvenues à se départager hier, dans les Landes (70-70).

Le Tango Bourges, autant que Basket Landes, débute bien ce match. Avec un rythme bien en place, les deux formations se répondent, jusqu’à ce que les Landaises trouvent une combinaison efficace en attaque (20-14, 9e). Dans le deuxième acte, les Berruyères reviennent à la charge, pourtant privées de leur meilleure scoreuse Yvonne Anderson et de leur pilier en défense, Sarah Michel. Fébrile, la défense de Landes encaisse de précieux points (29-27, 16e). À la pause, seuls trois points partagent les deux équipes (37-34).

Dos à dos

De retour des vestiaires, les visiteuses reprennent les commandes du match (39-40, 23e). Quelques minutes seulement (54-51, 30e). Fautives, les Landaises redonnent de l’air aux Tango (54-59, 33e). Alors que Bourges s’envolait vers un succès, Basket Landes est revenu à la charge, notamment grâce à Céline Dumerc, qui disputait ses dernières minutes sur le parquet de l’Espace François-Mitterrand. Score final : 70-70. Pas de prolongation, la qualification pour les demi-finales se jouera lors du match retour qui a lieu ce samedi 6 mai au Prado. “Ce match nul facilite les calculs : il faut gagner. Ce n’est pas fini. Cela va être intense à Bourges. Ce sont les play-offs, elles jouent leur saison sur ça (Ndlr : elles ont été éliminées en quart de finale en Euroligue et en Coupe de France cette saison)”, indique Julie Barennes, la coach landaise.

Une rencontre qui s’annonce aussi tendue et serrée qu’à l’aller. “Elles mettent beaucoup de courage, de force avec les absences qu’elles ont, poursuit-elle. Elles nous ont fait pas mal déjouer, on n’a pas bien joué, ni offensivement, ni défensivement”. La lutte sera belle.

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