Après avoir soulevé le Trophée Coupe de France à Bercy, les joueuses du Cavigal Nice Basket ont validé leur montée en Ligue 2. Une période fabuleuse sur laquelle revient le coach niçois, Alexandre Michaïloff.
Le temps est aux réjouissances du côté du Cavigal. Fin avril, le club niçois disputait la finale du Trophée Coupe de France, à Bercy. Après une entame difficile face au CB Ifs, Léna Timera et ses troupes finissent par s’emparer du titre. Le week-end passé, voilà que les Azuréennes valident officiellement leur montée en Ligue 2. « Maintenant, c’est que du bonus », se réjouit Alexandre Michaïloff, l’entraîneur du Cavi’. Malgré les célébrations au retour de Bercy, il ne fallait pas perdre de vue l’objectif principal. « Dès qu’on a remporté la finale, j’étais directement focus sur la suite du championnat. C’était très dur de se remobiliser. Les émotions, la fatigue, les sollicitations… Les joueuses étaient totalement mobilisées, et ça l’a fait. »
« Personne ne nous attendait à ce niveau-là, et sûrement pas nous ! »
En démarrant l’exercice 2022-2023 de Nationale 1 Féminine, ce Cavigal rescapé de peu, il y a deux ans, ne visait rien d’autre que le maintien. Après une entame mitigée, les Niss’Angels oublient comment perdre, elles qui sont invaincues depuis le 29 octobre (!). « On a eu la chance de s’incliner très tôt. », analyse le coach niçois. « Les premières défaites ont été des actes fondateurs, gages de travail et d’évolution. C’est ce qui nous a permis de réaliser un tel parcours. Personne ne nous attendait à ce niveau-là, et sûrement pas nous ! Ce que je vais dire est peut-être bateau, mais c’est très vrai : si on nous avait dit qu’on en serait là au début de saison, on aurait signé tout de suite, mais alors, tout de suite ! »
Dernière fête à domicile
En battant Alençon à domicile samedi dernier, les Niss’Angels ont validé officiellement leur ticket pour la LF2. Une accession qui leur a valu la visite de l’adjoint aux sports de la Ville de Nice Graig Monetti, mais aussi du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti. Preuve que cet exploit résonne dans le sport niçois. Désormais, pour finir la saison, le Cavigal reçoit Rezé pour la dernière journée de ces play-offs d’accession. Avec le titre en jeu, pour conclure parfaitement cette aventure : « C’était une saison incroyable, aussi bien sur les parquets qu’en dehors. Si on gagne, on pourra vraiment se dire qu’on l’a fait, qu’on est allé au bout du bout ». Quoi qu’il en soit, le Cavi’ a gagné le droit de célébrer cette saison historique.