Champion de France en 2012 et 2017, l’Elan Chalon est allé chercher son retour parmi l’élite au bout des play-offs de Pro B.
En seulement deux ans, Chalon-sur-Saône est de retour à sa place. Relégué en 2021 après une saison galère, le club avait été transformé. A la tête de l’équipe bien sûr, avec le départ du coach Ali Bouziane, remplaçant de Julien Espinosa en cours de saison. Mais aussi à sa présidence, avec la démission de Dominique Juillot. Dès l’arrivée de l’Elan en Pro B, l’objectif est la remontée directe. Cette première saison se solde par une 7e place, et une élimination dès les quarts face à Blois, futur vainqueur des play-offs. Une expérience utile pour cette saison, et le Graal obtenu au bout.
Un supplément d’âme
Leader du championnat à la trêve, l’Elan a bataillé toute la saison pour le titre. A l’arrivée, c’est Saint-Quentin qui soulève le trophée, et obtient sa qualification directe pour la Betclic Elite. Avec le même bilan (25 victoires et 9 défaites), mais le panier-average. Pour les Bourguignons, il faudra passer par la jungle des play-offs. Face à Angers (2-1) ou encore Boulazac (2-0, vainqueur d’un point au match retour), Chalon frémit. Dès le premier match des finales, l’Elan part mal, battu à la maison par le Champagne Basket. La victoire n’en est que plus belle, avec une victoire arrachée à Chalons-Reims, et la montée validée devant son public du Colisée.
Antoine Eito, homme providentiel
Hors-terrain aussi, les Châlonnais ont été mis à l’épreuve. Le 17 avril dernier, le vétéran Mickaël Gelabale subit un AVC. Plus de peur que de mal finalement, pour l’ailier qui a pu célébrer le titre avec l’équipe. En son absence, Antoine Eito est encore monté d’un cran dans le leadership. Alors que l’équipe souffre à la mène, l’ancien du Mans tient la barre. Arrivée il y a deux ans, il signe des finales exceptionnelles. A 21,3 points de moyenne sur les trois rencontres, il distille 13 passes décisives dans le dernier match décisif. Le coach Savo Vucevic aura finalement trouvé les solutions. Le technicien biélorusse connaît là sa 4e montée, après Antibes, Monaco et Bourg-en-Bresse. Six après son titre de champion de France, l’Elan Chalon est de retour dans la cour des grands., où il mérite de figurer.