Ce vendredi (17h15), l’équipe de France défie la Pologne dans le cadre des demi-finales de l’EuroBasket. Des Bleus miraculés face aux tombeurs de la Slovénie.
France-Pologne. Pas l’affiche attendue, loin de là, en demi-finale de l’EuroBasket. Mercredi soir, à quelques minutes près, on aurait même pu assister à un Italie-Slovénie. C’est dire si Français et Polonais reviennent de loin dans cette compétition. C’est d’autant plus vrai pour Vincent Collet et ses hommes. Miraculés face à la Turquie en 8e de finale, ils ont de nouveau fait brûler un cierge après le succès étriqué obtenu contre l’Italie.
« On aime bien se faire peur. C’était incroyable. Mais cette victoire fait vraiment du bien », a reconnu Guerschon Yabusele au micro de Canal + après la victoire face aux Transalpins. Se faire peur oui… mais jusqu’à quand ? Tôt ou tard, les Bleus pourraient finir par payer leurs manques. « Il faut qu’on arrête d’avoir ce trou d’air pendant lequel on ne fait plus rien », confirme Evan Fournier. « l faudra prendre conscience qu’on a toujours un moment de faiblesse au troisième quart temps. Il faut qu’on regarde ça. Voir sur quoi on doit progresser et arracher la demie. » « Arracher », le mot est lâché : difficile d’imaginer cette équipe de France l’emporter avec aisance ce vendredi.
Quel visage côté français ?
Mais, petit miracle (encore), l’équipe de France ne fera pas face à la Slovénie qu’elle redoutait. Luka Doncic et ses partenaires ont chuté en quart de finale face à une impressionnante équipe de Pologne. Un invité inattendu à ce stade de la compétition, qui entend profiter pleinement de sa dynamique pour faire tomber un géant européen de plus.
Côté français, on se méfie bien plus du visage affiché par les Bleus que d’une séduisante équipe polonaise. « On peut être tellement forts, c’est ça la vérité. J’ai envie de voir le côté positif. On peut être tellement forts que c’est frustrant de nous voir comme ça pendant quelques minutes. Je pense qu’on peut dominer tout le monde sur n’importe quel match si on joue bien pendant 40 minutes », lâche Evan Fournier. Ce vendredi, reste à savoir de quel côté la pièce tombera pour les Français.