Basket : Laëtitia Guapo, la récompense du travail

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Après une saison exceptionnelle, tant en club avec Bourges qu’en 3×3 avec l’Equipe de France, Laëtitia Guapo a reçu le Trophée Alain Gilles de meilleur basketteur français de l’année. La récompense d’une infatigable travailleuse.

Elle a régné sur 2022. Cette saison, Laëtitia Guapo a tout gagné, ou presque. En club d’abord, elle remporte coup sur coup l’Eurocup et le championnat de France avec Bourges, après avoir atteint la finale de la Coupe de France, disputée à Bercy. Pendant l’été, la basketteuse de la Team SPORTMAG ne chôme pas. Place au 3×3, et nouvelle saison estivale parée d’or. Elle réalise un triplé fantastique. Championne de France, championne d’Europe et championne du monde, avec le titre de MVP du mondial à la clé : la joueuse de 26 ans s’est affirmée comme la patronne du 3×3 tricolore.

« Si on m’avait dit qu’il y aurait mon nom dans cette liste… »

Pour couronner le tout, Laëtitia Guapo ajoute un nouveau trophée à sa collection. Avant le coup d’envoi de cette saison, elle décroche le trophée Alain-Gilles, qui récompense le meilleur basketteur français de l’année, aussi bien masculin que féminin. Un honneur logique en raison de sa moisson 2022. « C’est une grande fierté pour moi », nous avoue la basketteuse. « Quand je vois la liste de ceux qui ont remporté ce trophée… Si on m’avait dit qu’il y aurait mon nom parmi eux, je n’y aurais pas cru ! Ça vient récompenser tout le travail que j’ai réalisé depuis que je suis à haut niveau. »

Des journées à rallonge, et un pacte avec maman

Cette récompense, ce n’est pas seulement celle des résultats, mais avant tout celle des efforts. Sur le parquet, Laëtitia fait de tout, et surtout la différence. Toujours au combat, elle court sans arrêt, pour être là où son équipe en a le plus besoin. À ses débuts en pro, Laëtitia Guapo a conjugué carrière à haut niveau et études, pour devenir professeure d’EPS. Réveil à 6h du matin, entraînements, cours, déplacements, et enfin révisions jusqu’à tard dans la nuit…Dans notre magazine de juillet, elle nous racontait ce rythme effréné : « J’ai dû passer un contrat avec ma mère : j’avais le droit de tout faire pour devenir pro, à condition d’avoir mon diplôme. Quand je voyais mes coéquipières faire la grasse mat’ ou des siestes pendant que j’enchaîne, c’est difficile ! Mais aujourd’hui, c’est une fierté d’en être là. »

Direction les Jeux

Désormais au sommet du basket tricolore, la joueuse du Tango Bourges Basket s’attaque à une nouvelle saison. En Euroligue, les Berruyères auront bien besoin de ce surplus d’énergie qu’elle apporte sur le terrain. Avec en plus l’ambition d’aller chercher de nouveau le titre national. En 3×3, la Française voit encore plus loin. L’objectif suprême, ce sont les Jeux olympiques de Paris 2024. Cette année formidable et cette nouvelle récompense rajoutent une couche de motivation : « Même dans un sport collectif, c’est toujours agréable d’avoir des distinctions personnelles. Ça me donne beaucoup d’envie et d’inspiration pour la suite ! »

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