Destitué par Monaco, l’ASVEL veut retrouver son trône. Les turbulences mises de côté, cap sur une nouvelle saison au sein de la nouvelle LDLC Arena.
Sur et en dehors du terrain, la saison dernière de l’ASVEL était difficile. Le départ de Wembanyama et la blessure d’entrée de Joffrey Lauvergne, recrue majeure et indisponible toute la saison, a perturbé l’entame. Les défaites qui s’enchaînent en Euroleague, l’incertitude autour d’une possible vente de Tony Parker, les ennuis administratifs et la sanction d’une victoire retirée, et l’avenir qui s’en va, avec Zaccharie Risacher qui part en prêt. Ça fait beaucoup, et le trophée de la Leaders Cup est la seule éclaircie. Détrôné par un Monaco princier, Villeurbanne veut retrouver sa couronne de champion de France.
La LDLC Arena, écrin flambant neuf
Avec un budget rehaussé, l’ASVEL se veut ambitieuse à plusieurs niveaux. Cette saison, il n’y a pas que l’Astroballe qui vibrera pour les Rhodaniens. Financé avec OL Group, pour un montant de plus de 140 millions d’euros, la toute nouvelle LDLC Arena accueillera des matchs d’Euroleague. 12 000 places sont disponibles, en soir de configuration basket. « Jouer dans cette nouvelle salle, c’est excitant. », avance Joffrey Lauvergne, envoyé par Lyon-Villeurbanne au Media Day. « C’est un plus. Ça va drainer plus de monde, c’est toujours mieux. »
L’expérience avant tout
Pour l’intérieur tricolore, l’ASVEL a les moyens de retrouver le titre : « On veut être champion de France. La saison est longue, beaucoup de choses peuvent se passer. On sait qu’on a une belle équipe. A titre personnel, après ma saison blanche, j’ai des envies de revanches, en championnat et en Euroleague. » Après des paris ratés l’an passé (Parker Jackson-Cartwright à la mène entre autres), l’ASVEL mise sur des valeurs sûres. Prime à l’expérience. Nando de Colo, David Lighty et Charles Kahudi restent, tout comme Youssoupha Fall. Edwin Jackson fait son retour, et Boris Dallo arrive. Paris Lee a déjà fait ses preuves, tout comme Mike Scott et Timothée Luwawu-Cabarrot.
Etienne Le Van Ky, avec Pierrick Bastide