En aller chercher le choc à Monaco (86-94), l’ASVEL retrouve la gagne au cœur d’une série de sept défaites en Euroleague, ponctuées par deux éliminations en Coupe de France et Leaders Cup.
Le caractère. C’est le mot qui reste du côté de l’ASVEL, après cette victoire dans le duel face à Monaco. Ce dimanche, sur le Rocher, les Villeurbannais ont décroché avec hargne un premier succès en Principauté depuis près de trois ans. Dans le creux de la vague, c’est face au leader de Betclic, alors sur dix victoires de suite sur la scène nationale, que l’ASVEL sort la tête du seau. « Le groupe a montré sur l’ensemble de l’année qu’il avait du caractère. » assène le coach Pierric Poupet après le match. « On sait qu’on l’a en nous : ce n’est pas quelque chose à prouver mais à retrouver. Il fallait être fort quand Monaco recollait à un ou deux points à chaque fois, et on l’a été ».
« Le moment idéal pour rebondir »
En Euroleague, l’ASVEL reste sur sept revers de rang. La dernière victoire remonte à janvier, face à Barcelone dans le Rhône. Au cœur de cette série noire, David Lighty et les siens ont également dit adieu à deux autres trophées. En Coupe de France comme en Leaders Cup, c’est à chaque fois en demi-finale contre Monaco que Lyon-Villeurbanne est éjecté.
Restant sur deux défaites logiques mais jamais encourageantes face au Real Madrid et au Fenerbahçe Istanbul, des poids lourds européens, l’ASVEL peut reprendre confiance avec cette prestation convaincante à Monaco, comme l’explique Pierric Poupet : « On n’était vraiment pas bien, c’était le moment idéal pour rebondir et on a réussi à se remobiliser. Avant de parler basket, il fallait parler présence. Bravo à mes joueurs d’y avoir cru et d’avoir mis les ingrédients nécessaires pour aller chercher cette victoire, et retrouver notre identité. »
Maledon on fire, De Colo et Lauvergne en pointillé ?
De retour de blessure à la main, Théo Maledon est le symbole de ce nouvel élan villeurbannais. Pour son comeback sur les parquets après deux semaines de convalescence, l’ancien d’OKC a claqué 25 points dans la défaite au Real, et 27 points 9 passes ce dimanche en Principauté. Le point d’interrogation, c’est la vieille garde de l’ASVEL. Joffrey Lauvergne est sortie sur blessure (genou) au 4e quart-temps d’un match qui se disputait déjà sans Nando De Colo, presérvé après des douleurs au dos avant le match. Avec la présence de ses grognards en pointillé, l’ASVEL peut-elle aller chercher le titre de champion de France, la seule compétition qui lui reste avec de véritables objectifs ?