Top départ de la Coupe du Monde ce vendredi (15h30) pour les Bleus. Face à Nando de Colo et les siens, un premier gros morceau : le Canada.
Très clairement candidat au titre, de par leur casting impressionnant, la sélection à la feuille d’érable impose à nos Tricolores de démarrer très fort. « En dehors des Etats Unis, on n’a jamais joué une équipe avec autant d’individualités. », avance Vincent Collet, sélectionneur de l’Equipe de France. « La qualité de ses meilleurs joueurs est remarquable. C’est une équipe très forte au rebond offensif et qui provoque beaucoup de pertes de balle. Tout ce qui est « conquête » sera essentiel pour le gain du match. »
Un « star power » de qualité NBA
Moins en vue sur les précédentes compétitions, le Canada aligne ici le meilleur roster de son histoire. Et pourtant, des titulaires NBA sont absents, comme Andrew Wiggins et le récent champion NBA avec les Nuggets, Jamal Murray (blessure). Les Canadiens suivront les pas de leur étoile filante, Shai Gilgeous-Alexander. Le jeune meneur All-Star sera accompagné de Dillon Brooks, RJ Barrett, Kenny Olinyk et Dwight Powell. Sur le banc, on retrouve de solides joueurs NBA comme Lu Dort et Nickeil Alexander-Walker. « Je me suis amusé à regarder les statistiques. Ces sept joueurs cumulent 105 points en NBA. Ça donne une idée de leur potentiel », avertit Vincent Collet.
Pas de collectif ?
La principale question adressée au Canada : les talents individuels surmonteront-ils les balbutiements de ce groupe encore en rodage ? La réponse de Vincent Collet est claire : « j’entends tout le monde dire « ils n’ont pas de collectif ». Ceux qui disent ça n’ont pas vérifié, puisque ce n’est pas ce qu’on voit sur leurs différents matchs de préparation. C’est une équipe qui va encore progresser, et sera encore plus forte dans les années à venir .»
Entrée en fanfare
Dans l’un des groupes les plus intéressants de cette compétition, la France n’a pas droit au faux pas. Derrière les Bleus et les Canadiens, la Lettonie est en embuscade. Et, au sortir du groupe, la France est dans la partie de tableau la plus fournie. L’Espagne, l’Allemagne ou encore la Slovénie en adversaire potentiel dès la sortie des poules. « C’est pour cette raison que le Canada, ce n’est pas tout notre tournoi. », tempère le coach tricolore. « Si d’aventure, on démarrait mal, on peut encore se qualifier. A l’inverse, si on bat le Canada, la Lettonie deux jours plus tard ne sera pas non plus une partie de plaisir. » La France démarre déjà par un énorme test.