L’équipe de France connaît son sort en vue de l’EuroBasket, programmé du 27 août au 14 septembre en Lettonie, Chypre, Finlande et Pologne.
L’Euro peut-il tomber dans l’escarcelle de l’équipe de France ? Alors qu’on ne sait pas encore si Victor Wembanyama et d’autres têtes d’affiche tricolore seront de la partie, les Bleus savent déjà à quelle « sauce » ils seront mangés lors du premier tour. Vice-championne olympique, l’équipe de France bénéficier d’un premier tour abordable en étant placée dans le groupe D en compagnie de la Slovénie, de la Pologne, d’Israël, de la Belgique et de l’Islande.
Forts d’un bilan de six victoires pour aucune défaite en phase de qualification, les Bleus ont parfaitement négocié le début de l’ère Frédéric Fauthoux. Pour rappel, ce dernier a pris la succession de Vincent Collet à la tête de l’équipe de France. Les joueurs de Frédéric Fauthoux débuteront la compétition le 28 août face à la Belgique à Katowice (Pologne). En cas de qualification, la phase finale, à partir des huitièmes de finale, se déroulera à Riga.
« Peu importe qui jouera, on aura des ambitions »
« On sait que le championnat d’Europe est une compétition très dense et les chapeaux, les groupes, sont forcément toujours de très haut niveau. Comme c’était ma première, j’ai regardé ça avec pas mal d’excitation et beaucoup de curiosité », a expliqué Frédéric Fauthoux en conférence de presse. « C’est vrai que lorsqu’il ne reste plus que les têtes d’affiche à tirer, on se demande toujours à quelle sauce on va être mélangé. De toute façon, on ne sait jamais trop à quoi s’attendre. Effectivement, avec le nom des équipes, on pense qu’une poule est plus forte qu’une autre, que le groupe de l’Espagne est plus fort, mais on ne sait jamais comment les équipes vont être constituées, quels joueurs vont pouvoir répondre présents. »
Justement, quelle équipe pour les Bleus ? « Qui dit pour la France que Victor Wembanyama sera apte ? Je ne me projette pas trop là-dessus. Et puis quand on voit la qualité des nations du basket européen, le niveau augmente d’année en année », assure le sélectionneur. « Sans leur faire offense, il y a peut-être quatre ou cinq équipes qui sont d’un niveau en dessous, mais les autres sont très compétitives et je ne suis pas sûr qu’il y ait un huitième ou un quart de finale si facile dans n’importe quel groupe. Peu importe qui on jouera, on aura des ambitions. »