Ce mardi (20h30), les Lyonnaises affrontent Bourges pour la première manche des demi-finales du championnat de France. Il faut résister au Prado.
Il ne reste plus que les mastodontes. Et cette demi-finale ASVEL-Tango Bourges ressemble bien à un choc avant l’heure, tout au sommet du basket français. Leader de la saison régulière de LFB, Lyon-Villeurbanne affronte le tenant du titre, pour une place en finale. Dans ces play-offs, la hiérarchie a pour l’instant été respectée, puisqu’on retrouve les quatre premiers de la saison régulière dans le dernier carré. Bourges est d’abord venu à bout de Basket Landes, pour la der des der de la légende Céline Dumerc. De son côté, l’ASVEL a éliminé une équipe de Charleville-Mézières minée par les blessures. En témoigne la victoire 85-47 au match retour, une débâcle des Flammes Carolo.
Une saison en miroir ?
L’an passé, Bourges avait réussi une saison pleine, que pourrait parfaitement imiter l’ASVEL. Les Tango avaient également clôturé la saison régulière à la première place du classement, avant d’aller chercher le titre de champion de France. Au passage, Laëtitia Guapo et les siennes avaient conquis le continent en remportant l’Eurocup, ticket pour l’Euroleague. En avril, les Lyonnaises ont pris le meilleur sur Galatasaray pour succéder aux joueuses en orange au palmarès. Seul ombre au tableau de la saison dernière pour Bourges : la défaite en finale de Coupe de France. Même chose pour l’ASVEL, également battue à Bercy par Basket Landes !
A la conquête d’une deuxième couronne
Evidemment, Marine Johannès et les siennes rêvent de réaliser ce presque triplé cette saison. Pour le club de Tony Parker, le dernier sacre sur la scène nationale remonte à 2019. Alors que le rapprochement avec l’ASVEL masculin venait de se produire. L’an passé, Lyon-Villeurbanne a de nouveau touché son rêve du doigt. Pour finalement s’incliner en finale face à Bourges. Cette semaine, c’est l’occasion de prendre une belle revanche. Première manche ce mardi au Prado, avec l’objectif de résister aux assauts Tango. Pour mieux finir le travail dans le Rhône dimanche ?